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- Axolotls et cie, création d'un bassin
CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.
- Infection-bacterienne | France | Axolotls et Cie
INFECTION BACTERIENNE SÉVÈRE Share La maintenance de l'axolotl n'est pas toujours des plus simples. Il peut attraper beaucoup de maladies des poissons mais ne se soigne pas comme eux. Ici les symptômes pourraient être ceux de la bactérie Flavobacterium). Cette infection à avancée très rapide a été soignée par la clinique vétérinaire d'Eure et Loire ainsi : Le traitement préconisé est un antibiotique l’oxytetracycline de 3 à 4 grammes pour 100 litres d’eau. Il faut traiter entièrement traiter le bac, et ce pendant 3 jours, puis effectuer un changement d’eau de 50% au 4 ème jour. Et surveiller montée de nitrites car l'antibiotique détruit toutes les bactéries, les mauvaises comme les bonnes. (Eventuellement opérer à une filtration sur charbon de 4 jours puis le retirer et réensemencer en bactéries (Biockik marque Oase, voire Bactozym uniquement). Un traitement au flagyl a ensuite été préconisé par le vétérinaire au cas où. Selon lui le Dolthène peut être mis en cause ou bien l'incorporation de nouvelles plantes).Je remercie Flazzy Boyet pour le partage de ses photos et des soins de son vétérinaire qui ont sauvé son loulou et certainement d'autres grâce à ce partage.
- Melanophryniscus-stelzneri | France | Axolotls et Cie
Melanophryniscus Stelzneri Share Je vous présente le "Melanophryniscus stelzneri". Ce petit crapaud au ventre rouge vit en Argentine dans les prairies et champs, et mesure entre 2,5 à 4 cm. C'est une espèce diurne que l'on observe le jour . En général il est actif après les pluies, son dos et ses membres sont noir velouté avec des tâches jaunes. La face de ses pattes est rouge vif (d'où le surnom du crapaud au ventre rouge). Quand ce petit crapaud se sent en danger, il se redresse de façon à exposer ses taches rouges. C'est une petite espèce donc elle se nourrit de petites proies telles que des pucerons, des fourmis. Photos et présentation de Justine Gaïa Leroy
- Axolotls et cie,paludarium
PALUDARIUM Share Nous allons répertorier toutes les plantes pouvant constituer un paludarium au rendu très esthétique, et totalement compatible avec un aquarium pour axolotls y compris en trempette ! PLANTES AMPHIBIES Acorus gramineuse Anubias Bolbitis heudelotii Cyperus papyrus Cryptocoryne pontederiifolia Echnidorus frandiflorus Hysrocotyle verticillata Hygriphila Lagenandra ovata Lobelia cardinalis Microsorum pteropus PLANTES TERRESTRES Cordyline Racines en trempette uniquement. Alocasia Epipremnum Dendrobiums (famille des orchidées) Dracaena Ficus pumila Fittonia verschaffeltii Guzmania Adiantum Hedera helix Soleirolia soleirolii Marenta Calathea Anthurium Asplenium nidus Spathiphyllum Aglaonema Orchidée vanille Begonia tamaya Asparagus Exalatata Ainsi que : Iris Mousses Soleirolia soleirolii Syngonium Ceratophyllum demersum Riccia fluitans Lemna minor Trapa natans Merci Jj Poriau PLANTES FLOTTANTES
- Axolotls et cie, aquascaping
AQUASCAPING Share Dans les années 1990, Takashi Amano alors photographe va progressivement introduire l’esthétique japonaise puisée dans les concepts du Wabi-sabi et du Zen dans l’aquariophilie. Figure la plus influente à ce jour de l’Aquascaping, Takashi Amano est le créateur de la marque ADA qui à popularisée une gamme de produits qui ont permis une large diffusion des outils et des techniques propre à la discipline. Cette marque est également à l’origine du concours mondial IALPC qui années après années permet au grand public de découvrir les plus belles créations des passionnés du monde entier. Introduction L’aquascaping correspond à l’agencement des différents éléments d’un aquarium d’eau douce (l’aquascaping marin n’est pas très répandu). Partant de l’intention de reconstituer un décor naturel, les éléments utilisés seront également naturels : sable, plantes, racines, rochers etc. Dans certains aquarium, les poissons sont là pour mettre en valeur les plantes et autres éléments du décor, ce qui est assez paradoxal. Le style Naturel Ce style se caractérise par une attention toute particulière à la disposition de racines, de pierres et de plantes aquatiques dans le but de créer une représentation magnifiée d’un milieu aquatique ou d’un paysage terrestre. En ce sens l’Aquarium Naturel n’est pas un Biotope, en effet le choix des plantes, la composition du décors (hardscape) ou la population sélectionnée ne prétend pas répliquer un environnement naturel mais à créer un paysage aquatique dont l’intérêt principal réside dans son esthétique. L’aquascaping peut être considéré comme une forme d’art car l’objectif de l’aquascapeur est de restituer dans son aquarium une ambiance qui lui plait ou l’émeut. Que nous suivions des règles ou pas, nous faisons tous un peu d’aquascaping en agençant les éléments de l’aquarium selon des critères techniques ou personnels. Les principales formes d’aquascaping sont les suivantes : L’aquascaping japonais L’objectif est ici de représenter dans l’aquarium un morceau de nature aquatique ou non (forêt, montagne etc.) La base de l’aquascaping japonais est le hardscape, c’est à dire l’ensemble des éléments « durs » comme le substrat, les pierres et les racines. Certains aquascapeurs réalisent des aquariums uniquement composés de ces éléments. Le design cherche à se rapprocher de la sobriété, valeur recherchée par l’aquascap L’aquascaping hollandais Sans doute la forme la plus ancienne d’aquascaping (des concours sont organisés depuis les années 60), l’aquascaping hollandais consiste à réaliser un tapis végétal très dense et parfaitement entretenu. On utilise ici entre 10 et 20 variétés de plantes. L’aquascaper agence ses plantes en escaliers et crée une allée principale (ainsi que des allées secondaires), de manière à donner un bel aspect de profondeur à l’ensemble. L’aquascaping Wild Jungle (jungle sauvage) Le maître de cette technique est George Booth. L’aquascapeur choisit un point focal dans son aquarium sur lequel il veut attirer l’oeil de l’observateur en se servant des textures et des couleurs des éléments de son bac. La plupart des formes d’aquascaping suivent l’une de ces règles de composition : L’agencement triatique : les éléments de l’aquarium sont regroupés d’un côté. Leur hauteur décroit jusqu’au centre de l’aquarium. L’autre côté de l’aquarium reste vide. L’agencement concave : les éléments sont disposés en forme de V pour laisser un espace vide au milieu. Cet espace sert souvent à représenter un sentier passant au milieu d’une forêt ou de montagnes. L’agencement linéaire : contrairement aux schémas précédents, il ne respecte pas de règle stricte. L’agencement linéaire a pour objectif de représenter un ensemble très graphique en jouant avec les volumes et les couleurs. L’agencement convexe : les éléments sont regroupés de façon à créer un impact visuel. Ils peuvent être par exemple centrés. Quelques règles et astuce 1. Respecter le point focal et le nombre d’or : afin que le bac soit harmonieux, l’aquascapeur détermine un point focal (ou deux) vers lequel il aimerait attirer l’attention. Il peut s’agir d’une plante ou d’une pierre particulièrement intéressante. L’emplacement du point focal est déterminé par le nombre d’or (aussi utilisé en peinture) Pour trouver cet emplacement il faut mesurer la longueur du bac et la diviser par 2,618. Mesurez ensuite ce résultat sur votre bac en l’indiquant à l’aide d’un feutre (cette partie a pour ration 1). La longueur restante correspond à la longueur dont le ration est 1,618. 2.Utiliser des plantes à tiges pour sculpter le décor. 3.Créer des paliers avec le substrat en respectant l’avant-plan, le plan médian et l’arrière plant afin que chaque plante soit mise en valeur. 4.Pour les aquariums en dessous de 200l, choisir des plantes à feuillage fin pour que le bac paraisse plus grand. 5.Ne pas disposer ses éléments de manière trop symétrique pour garder un aspect naturel. 6.Regrouper les différentes plantes selon leur espèce pour un meilleur impact, ne pas les clairsemer. Effet forêt Arbre seul Effet montagne
- Axolotls et cie,alimentation axolotls
Alimentation ALIMENTATION Nourriture inerte L'axolotl est carnivore. Dans son habitat naturel, il se nourrissait de petits poissons, d'insectes, de larves, d'alevins, de vers et de petits crustacés (d’eau douce bien entendu). Mais notre axolotl né et maintenu en aquarium depuis de longues décennies n'a plus rien en commun avec son ancêtre fouisseur et vivant dans les fonds vaseux des lacs mexicains... Tout aliment contenant de l'iode et provenant de l'océan ou la mer est à proscrire. La taille de la nourriture doit être adaptée pour être avalée en entier. L'axolotl ayant de petites dents (trop infimes pour que notre peau les ressente), il lui est difficile de trancher la nourriture. Les pellets sont spécialement conçus pour les besoins alimentaires de l’Axolotl, On peut également les nourrir avec des pellets pour élevage d’esturgeon mais pour se dépanner car la qualité laisse à désirer et les protéines sont nettement insuffisantes. Attention à la composition : pas de présence d'iode et taux de protéines assez élevé. Les pellets doivent rester l’alimentation de base, car c’est la plus équilibrée. Où acheter des pellets si votre animalerie n'en vend pas? Haut de gamme Gamme du commerce Ces fréquences de nourrissage ne veulent pas dire grand chose. Les axolotls mangent quand ils ont faim. Mes axolotls sont nourris chaque jour, l'un mangera peut-être tous les 2 jours, un autre un peu chaque jour, un troisième préférera venir voir ce qui se trouve dans l écuelle de nuit, une de mes louloutes est très gourmande et bien je ne la restreints pas. Je vous écris ceci car l'on voit de plus en plus d'axolotls maigres Donc pas rapport à toutes ces raisons ne leur donnez pas une ou deux fois par semaine, ils sont tous différents et ont des besoins différents. Grâce aux écuelles vous verrez facilement qui mange quoi et eux ont un repère pour vous indiquer qu'ils ont faim. (Cliquez sur les images pour être redirigé vers un autre site marchand) ICI ! Taille de l'Axolotl fréquence du nourrissage 1 à 5cm 3 à 4 fois par jour 5 à 10cm 1 à 2 fois par jour 10 à 12cm 5 à 7 fois par semaine 12 à 15cm 3 à 4 fois par semaine 15 à 20cm 2 à 3 fois par semaine Plus de 20cm 1 à 2 fois par semaine Poisson et sous-produits de poisson, viande et sous-produits de viande, sous-produits végétaux (contient un extrait de poivron rouge 4.400 mg / kg), mollusques et crustacés, extraits de protéines végétales, céréales, huiles et graisses, levures (contient bêta-1.3 /1,6- glucane 1.000 mg / kg), minéraux. Additifs / kg: Vitamine A 21.000 UI, Vitamine D3 1.260 UI, Vitamine E 80 mg, Vitamine C 300 mg, E1 Fer 21.6 mg, E6 Zinc 6 mg, E5 Manganèse 4.5 mg, E4 Cuivre 1 mg, E2 Iode 0.13 mg, E3 Cobalt 0,01 mg, E8 Sélénium 0,01 mg. Coloration: Astaxanthine 60 mg / kg. Antioxydant. ce nest pas très detaillé on ignore ce que sont les viandes, les crustacés.. voici en ce qui concerne le cuivre : Le cuivre est également toxique pour la faune : oiseaux, petits mammifères, insectes (dont les abeilles, qui viennent inévitablement se frotter au cuivre qui recouvre les plantes lorsqu'elles viennent butiner), mais aussi vers de terre et tous les organismes aquatiques (poissons, larves d'insectes, amphibiens) : nombreux sont les acteurs de la biodiversité à être concernés. C Ces pellets contiennent de l'iode ! Hikari carnivores : déconseillé Proteines : 47 %, et lipides 5 %n fibres 3 %, humidité 10 %, cendres 17 % et phosphore 1 % soja, amidon de manioc, amidon de blé, algues séchées, farine de blé, purée de patates, pigment d'astaxantine, atome de methionine ( dont une atome de soufre), lysine, spiruline, canthaxanthine (caroténoïde de la famille des xanthophylles), ail La choline (nutriment essentiel initialement classé dans le groupe des vitamines B), ascorbyl l 2, polyphosphate, sulfate de cuivre (ultra toxique pour la vie aquatique marine... (on l utilise notamment en traitement pour les piscines a la place du chlore). La composition des premiers pellets (aquaterractec) est la plus élaborée la voici : Ingrédients : protéines brutes 54%, matières grasses brutes 14%, cendres 12%, lysine 3%, calcium 3%, fibres brutes 2%, phosphore 1,5% Ingrédients selon analyse Protéines 44.00 % Graisses brutes 12.00 % Fibres brutes 1.50 % Cendres brutes 8.00 % Humidité 8.00 % Additifs Colorants Colorant alimentaire astaxanthin E161 Antioxydants E 306 (Extraits de vitamine E naturels) Vitamines et similaires (sur 1000 g) Vitamine A 25000 I. E. Vitamine D3 2000 I. E. Vitamine E 300 mg Vitamine C (stabil) 400 mg Composition Mollusques et crevettes 4.71 % Algues 4.71 % Huiles et graisses 5.84 % Poisson et sous-produits de poisson 32.49 % Protéine concentrée de poisson Céréales 18.44 % Sous-produits végétaux 33.43 % . Les dés de filets de poissons d’eau douce : Vous pouvez acheter de la truite, du Panga, brochet, perche tout poisson venant uniquement d’eau douce n’hésitez pas à poser la question à votre poissonnier et à bien lire les étiquettes. Le Panga n’est pas le meilleur poisson il contient souvent beaucoup de produits et d’hormones car issu de viviers dans des pays non soumis aux mêmes directives d’élevage qu’en France. Vous découpez en petits dés votre filet et pouvez ainsi le congeler ( à plat dans un premier temps pour que les cubes ne se collent pas entre eux), vous distribuerez ainsi à votre guise ces petits dés de poissons à vos loulous. Évitez le Tilapia autant que faire se peut, ce poisson est hélas issu d’élevage intensif et dans des conditions désastreuses, explications des conséquences sur ce lien : http://lepointsur.com/tilapia-poisson-dangereux-sante/ Les Joëls (petits poissons congelés en sachet) mais attention à leur provenance (certains viennent de la mer) lisez bien l'étiquette et dans le doute n'achetez pas. L'Atherina boyeri peut se rencontrer indifféremment en eau de mer, en eau saumâtre et en eau douce. Des bancs peuvent se former très près du rivage, ce poisson est pêché afin de servir d'appât à de plus gros poissons, il peut aussi être consommé sous le nom de jol ou joels traditionnellement en friture. Le cœur de bœuf : ceci reste un extra et non une nourriture journalière ! Etant très riche le cœur de bœuf pourrait occasionner des troubles digestifs, des diarrhées. il est difficile à digérer (mini 7 jours) pour un axo car il s agit de viande d'animal à sang chaud, en général incompatible avec les animaux à sang froid. On n en donne qu en cas d urgence c'est à dire un axo qui a perdu un membre et a un besoin urgent de nutriments supplémentaires. Il apporte un taux de protéines très important pour favoriser la reconstruction. On se procure le cœur de bœuf en grande surface rayon abats, et en boucherie. Il suffit de le couper en fines lamelles (adaptées à la taille de l'axolotl) et utiliser ce dont on a besoin le jour même, puis congeler le reste a plat pour éviter que tout ne se colle. On décongèle la ou les lamelles dont on a besoin puis on coupe en dés. Rappel : la congélation avant utilisation ne rime à rien car ne tue pas les bactéries, mais le cœur de bœuf est celui qui en est le plus exempt ! On ne donne rien d’autre en viande . La volaille contient deux types de bactéries qui peuvent être mortelles pour l'humain, alors imaginez votre loulou, (parmi plus de 1000)qui ne sont tuées que par cuisson et non par congélation http://www.afsca.be/astuces/poulet.asp . Ces bactéries peuvent parasiter votre axolotl : le jeu n’en vaut pas la chandelle. Evidemment pas de porc, au niveau sanitaire le porc cru est très dangereux, contenant par exemple le fameux ténia (ver solitaire). Bref inutile de se dire que votre loulou veut chaque jour des choses différentes, Pensez plutôt sécurité, apport nutritionnel. De plus son système digestif étant plutôt sensible il vaut mieux rester sur un choix très restreint évitant à son système de devoir s’accommoder et réguler. Ne donnez pas non plus de foie ! Cet organe est un filtre naturel dans lequel on retrouve tous les médicaments, parasites, bactéries, etc. Les crevettes ? A éviter, la chitine contenue dans leur carapace est mal digérée par les axolotls. Leurs petits pics peuvent créer de micro abrasures dans la bouche de l'axolotl, et vu le nombre croissant de micro kystes et abcès divers vus ces dernières années, cela semble un facteur aggravant. Les jeunes axolotls doivent être nourris tous les jours. Quand ils atteignent 15/18 cm, on peut les nourrir tous les 2-3 jours. Mais tant qu'ils ne sont pas adultes (plus de 20/25 cm) ne soyez pas inquets si ils réclament touts les jours, ils sont en pleine croissance. Vous verrez si un axolotl a faim car il se déplace beaucoup dans l’aquarium, et attend devant la vitre. L'axolotl est un animal plutôt gourmand mais qui (en règle générale) sait réguler lui-même sa consommation d'aliments. Veillez à ne pas surnourrir votre axolotl adulte car certains sujets ont tendance à l'obésité. , plus l'eau est chaude plus les axolotls ont faim. Ceci est valable pour lesaquariums avec juste 2 voir 3 axolotls. Commande de pellets Commande de pellets Aquaterratec : h ttps://www.axolotls-cie.com/boutique-axololts-cie-aquaterratec Vous avez également un tableau où vous pouvez vous inscrire par département si vous souhaitez profiter de réduction sur les frais de port en commandant avec plusieurs personnes de votre département, sur le groupe Facebook Nourriture vivante A titre perso j’ai pour principe de ne jamais donner de vivant (mis à part vers de vase etc. aux juvéniles). D'une part cela me fait mal au cœur (étant aquariophile depuis plus de 30 ans j’apprécie chaque petite vie), d’autre part pour les risques de transmission de maladies et parasites. Par exemple : les néons ne se reproduisent pas en captivité donc ils sont forcement issus de pêches sauvages, et à leur arrivée en bassins ils sont traités de façon très très importante aux antibiotiques afin d'éviter un maximum de pertes. Ces antibiotiques seront ingérés par vos axolotls... Et ici pareil ne mettez pas des Molly, des Platys. Ils sont beaucoup moins longilignes et peuvent se coincer ou causer des dégâts à l'intérieur du loulou. L'idéal : ne mettre aucun poisson, les vétérinaires spécialisés nous ont appris que beaucoup pouvaient être porteurs sains du flavobacterium, peuvent être tout simplement parasités par des vers intestinaux , des points blancs, des poux, cela représente des risques supplémentaires pour nos axolotls qui ne sont pas censés vivre dans un petit espace avec ces poissons d'ailleurs issus d'un autre microcosme. Le ver de terre, prisé des axolotls, mais encore un "aliment" très riche qui peut causer des diarrhées si vous en donnez trop ou peut être parfois très mal digéré, donc modérément, même si nous savons qu'ils en sont friands. Un autre fait moins évident ils ingèrent les métaux lourds et divers polluants de la terre dans laquelle ils vivent, voici un axolotl qui suite à l'ingestion de lombrics est décédé, au vu de sa couleur verte les reins ont été abîmés. Les poissons vivants contiennent de la thiaminase, la thiaminase est une enzyme qui dégrade la thiamine donc la vitamine B1 on l’appelle parfois « antivitamine B1 ». Certains poissons, mollusques, bactéries, plantes et arthropodes contiennent des taux importants de thiaminase. Il est donc évident qu’une alimentation trop riche en thiaminase entraine une carence en vitamine B1. Particulièrement dans le cas d’une alimentation peut variée avec un faible apport en thiamine, c’est principalement le cas d’une alimentation à base de poisson. Un déficit en thiamine entraîne des signes généraux, cardiaques et neurologiques. Amaigrissement, anorexie, insuffisances cardiaques, atrophie musculaire etc... Les salmonidés (saumon, truite). Certains Cyprinidés comme les gardons et les goujons Les Poeciliidés (guppy, platy, molly etc.) L’anguille commune Quelques Cyprinidés comme la carpe et le carassin (poisson rouge !) La vitamine B1 aussi appelé thiamine ou aneurine est une vitamine hydrosoluble nécessaire au fonctionnement du système nerveux et musculaire favorisant la transformation des glucides en énergie. Les vers de vase sont d'un apport nutritif nul, du coup on les utilise plutôt pour faire passer nos juvéniles à une nourriture plus conséquente après les nauplies d'artémias et on les mélange avec les pellets de 3 mm afin de les habituer au gout de ces derniers qui eux assurent un apport adapté en protéines, minéraux, vitamines et lipides. Les larves de moustique sont plus nutritives. Valeurs nutritionnelles des aliments pour axolotls Quels sont les aliments les plus nutritifs pour les amphibiens carnivores en captivité ? Protéines : Un bon régime alimentaire devrait être relativement riche en protéines. Matières grasses : Un peu de graisse est nécessaire. Comme dans les régimes humains, certaines graisses sont meilleures que d’autres. Le calcium : Lorsque vous tenez compte de la teneur en calcium d'un aliment, portez une attention particulière au rapport calcium / phosphore ; la disponibilité du calcium est affectée par le phosphore. Idéalement, le rapport Ca /Phos devrait être > 1. Les aliments ayant un rapport inférieur doivent être complétés avec d'autres aliments. Vitamine D3 : La vitamine D3 est nécessaire à l'absorption du calcium. Certains pellets commerciaux pourraient contenir une quantité excessive de vitamine D3, les pellets spécial axolotls leader sur le marché sont en revanche équilibrés. La vitamine D3 peut être obtenue par l'exposition aux rayons ultraviolets, mais la plupart des amphibiens ne nécessitent pas de rayons ultraviolets. La vitamine A : Comme les mammifères, les amphibiens sont incapables de synthétiser la vitamine A et doivent l’obtenir par leur alimentation. Elle est présente dans les poissons comme les filets de truite. Cela est nécessaire au bon développement et à la physiologie, mais des quantités excessives sont très toxiques. Energie (calories) : Tous les aliments énumérés ci-dessous ont une teneur en calories comprise entre 4 et 7 kcal / g de poids sec. Le montant exact n'est généralement pas critique. Les aliments riches en matières grasses contiennent généralement plus de calories par gramme. “La congélation tue les bactéries” ?? Et bien non... 😜 https://www.cerin.org/…/la-congelation-detruit-elle-les-mi…/ https://forums.futura-sciences.com/…/232341-effet-de-congel… http://www.e-sante.fr/cuisson-refrigeration-congelati…/…/992 http://www.liste-hygiene.org/arcthermmicro.html D'autres distributeurs de nourriture ici Share the amazing things customers are saying about your business. Double click, or click Edit Text to make it yours. Voir plus
- Axolotls et cie, La morphologie en détail de l'axolotl
MORPHOLOGIE Share Battersya Trapedwen Nathalie C Battersya Trapedwen Les yeux sont tout petits et ne sont pas recouverts de paupières. Ils sont cependant recouverts d'une petite membrane. Il existe plusieurs couleurs selon la génétique de l'animal. Trois magnifiques branchies ornent de chaque côté la tête de notre axolotl et le rendent si reconnaissable. Elles sont assez fragiles et parfois susceptibles être mycosées. Elles lui servent à respirer et peuvent parfois être sans couleur ou très très colorées au contraire, cela tient au fait que lorsque l'axo est excité, énervé ou en chasse le sang afflue dans celles-ci.La bouche de l'axolotl peut s'agrandir de façon surprenante, si vous le surprenez à bailler vous comprendrez. Sa bouche. Elle est munie de minuscules dents pour retenir les proies que le loulou a ingurgité par aspiration, mais la peau humaine ne les sent même pas. De toutes petites narines sont visibles au dessus de la bouche. Et l'axolotl sait les utiliser sont odorat est remarquable. (Peut-être pour pallier sa légère myopie). Nathalie C Passons à présent à la silhouette de notre axolotl : Quatre pattes munies de quatre doigts à l'avant et cinq à l'arrière avec des exceptions qui confirment la règle. Elles agrippent et font avancer notre petit dragon mais sans substrat se fatiguent vite et des petits muscles peuvent être froissés car elles ne sont pas faites pour porter le loulou. La largeur du ventre doit être égale à celle de la tête, vu de dessus. La femelle a un ventre bien plus arrondi que le mâle. Un voile dorsal transparent traverse le corps de l'axolotl jusqu'au bout de sa queue. N'ayant pas d'écailles, la peau fine de nos petits loups est très fragile, un copain qui croque par inadvertance, un décor coupant ou tout simplement des produits peuvent très vite abîmer sa peau et causer parfois même de graves dommages ! Taille de l'Axolotl fréquence du nourrissage 1 à 5cm 3 à 4 fois par jour 5 à 10cm 1 à 2 fois par jour 10 à 12cm 5 à 7 fois par semaine 12 à 15cm 3 à 4 fois par semaine 15 à 20cm 2 à 3 fois par semaine Plus de 20cm 1 à 2 fois par semaine Les mauvais paramètres d'une eau peuvent par exemple veiner sa peau indiquant un souci. Leur queue est leur gouvernail, ce qui leur donne d ailleurs une détente incroyable. Le cloaque, protubérance situé entre les pattes arrières et la base de la queue sert à expulser les excréments et à la reproduction. Il est plus allongé et boursouflé chez le mâle, alors qu'on le trouve plus pointu, arrondi ou simplement plat chez la femelle mâture. L' axolotl se régénère, certes mais pas à l'infini et pas toujours de façon harmonieuse... A droite voici Pep's, sa patte abîmée n'est pas entièrement tombée, et une repousse a eu lieu. Le loulou a donc désormais deux pattes ! Voldemort et sa 2ème patte, une repousse un peu anarchique Pourquoi la métamorphose n’a pas lieu chez l’axolotl ? ( Rappel : chez les plupart des amphibiens, la métamorphose est le moment où l’individu passe du stade aquatique (tétard ou larve) au stade terrestre. Cette transformation a lieu sous l’influence de la glande thyroide présente chez tous les vertébrés. Cette glande thyroide va produire une sécrétion qui va transformer le tétard (ou la larve chez les salamandres) en un individu qui a la même morphologie qu’un adulte. L’animal qui était aquatique pourra quitter l’eau pour aller sur la terre .) Il est important de savoir que cette métamorphose n’a pas du tout lieu chez l’axolotl dans la nature. La glande thyroide de l’axolotl est atrophiée et ne fournit pas assez de thyroxine (secrétion hormonale de la thyroide) pour pouvoir transformer l’axolotl en individu terrestre. C’est donc l’environnement de l’axolotl qui a des répercussions sur son mode de vie… Le lac Xochimilco est en fait un lac sur un plateau, le paysage autour est désertique : il n’y a aucun arbres, buissons, coins humides, où des salamandres de forme terrestre pourraient survivre. L’axolotl reste donc sous forme larvaire et peut se reproduire. Ca serait au cours de l’évolution que la glande thyroide de ne s’est pas développée chez cette espèce et que l’axolotl a acquis au fil du temps cette particularité d’être néoténique. Alexander von Humboldt (1769-1859), le naturaliste allemand a étudié l'ambystoma Mexicanum voici ses dessins. Vous trouverez ci-dessous ses documents initiaux et en blanc travaillés pour une meilleure clareté. Cloaque
- Ceratohprys-cranwelli | France | Axolotls et Cie
Ceratohprys Cranwelli Share Photo de Justine Gaïa Leroy
- Axolotls et cie,élevage en bassin
Haut de page quelle filtration? quelle filtration? ÉLEVER EN BASSIN... BONNE OU MAUVAISE IDÉE ? Share Certains pratiquent de plus en plus l'élevage d’axolotls en bassin extérieur, certes cela semble un compromis idéal de prime abord, cependant... J'ai interrogé sur ce point précis le Docteur Sylvain Larrat* Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique, en lui demandant quel était son avis : "Le manque de contrôle de la température de l'eau, l'exposition aux prédateurs (hérons, visons etc), l'exposition accrue à tous les pathogènes**, et possiblement les problèmes de qualité de l'eau (pluie polluée, problème d'algues, de niveau d'oxygénation). Le risque d’introduction dans le milieu extérieur est un problème certain, mais qui ne suffit pas forcément à changer l'avis des gens" *Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal Clinique vétérinaire B. Franklin, Auray, Bretagne, France. **les risques d'infestations les axolotls présents en bassin par des bactéries et champignons comme la Chytridiomycose ou simplement le transport de leurs œufs dans nos rivières, mares, investissant notre faune n'est pas à prendre à la légère. Quand on maintient des espèces issues d'une autre contrée géographique il s'agit d'une responsabilité, il n'est pas sérieux de penser que l'on pourra tout contrôler comme empêcher tout contact avec la faune locale, c'est utopique. Cela est arrivé avec hélas tellement d'espèces qui sont aujourd'hui considérées comme invasives.
- Axolotls et cie, certificat de cession, législation
Haut de page certificat certificat certificat de cession, législation, charte Share Le certificat de cession n'est pas utile pour les axolotls de couleurs albinos blancs et albinos dorés (gold) Législation 2018 ce qui change Sylvain Larrat, Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal nous apporte des précisions sur la nouvelle législation 2018, un grand merci ! "La nouvelle législation s'applique aux animaux d'espèces non domestique, et donc pas aux axolotls albinos vu l'arrêté du 11 aout 2006 fixant la liste des espèces domestiques ( https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000789087 ). Pour les autres phases (ou au moins pour la phase sauvage), les axolotls sont en annexe B du règlement CE n°338/97. Ils doivent donc être identifiés et enregistrés dans le fichier I-fap. Aucune condition de détention quand on détient moins de 40 individus, et qu'on ne vend/donne pas régulièrement de petits. Pour les modalités d'identification : - Photos obligatoires pour les jeunes ( photo de la tête où on voit bien les yeux, vue du dessus, vue du dessous). - L'identification par transpondeur électronique est possible chez les adultes. Pour des raisons de bien être animal, je pense qu'on devrait anesthésier les animaux pour cette procédure. La taille à partir de laquelle l'implantation est réalisable est à la discrétion du vétérinaire en l'absence actuelle de recommandations claires. En espérant que ça soit plus clair, Cordialement, Sylvain Larrat" Sur nos axolotls il ne sera pas nécessaire de les pucer ce serait trop intrusif. Enregistrer ses axolotls auprès de l'IFAP https://www.i-fap.fr/ Déclaration Universelle des Droits de l'Animal Pétitions en bas de page La Déclaration Universelle des Droits de l'animal a été proclamée solennellement le 15 octobre 1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris. Elle constitue une prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s'instaurer entre l'espèce humaine et les autres espèces animales. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990. PRÉAMBULE : Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces, Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers, Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux, Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales, Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux, IL EST PROCLAME CE QUI SUIT : Article premier Tous les animaux ont des droits égaux à l'existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette égalité n'occulte pas la diversité des espèces et des individus. Article 2 Toute vie animale a droit au respect. Article 3 Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels. Si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse. L'animal mort doit être traité avec décence. Article 4 L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s'y reproduire. La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres fins que vitales, sont contraires à ce droit. Article 5 L'animal que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs. Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée. Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l'espèce. Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence. Article 6 L'expérimentation sur l'animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l'animal. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre. Article 7 Tout acte impliquant sans nécessité la mort d'un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie. Article 8 Tout acte compromettant la survie d'une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c'est à dire un crime contre l'espèce. Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides. Article 9 La personnalité juridique de l'animal et ses droits doivent être reconnus par la loi. La défense et la sauvegarde de l'animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux. Article 10 L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux. La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990. http://www.code-animal.com/poissons-combattants-une-vie-en-boite/ http://www.lepoissonrouge.org/index.php/blog/32-signez-la-petition http://www.consoglobe.com/poissons-tortues-porte-cles-signez-petition-cg
- Flottaison-anormale | France | Axolotls et Cie
FLOTTAISON ANORMALE Share L’axolotl flotte à la surface, et a du mal à plonger. Il se retrouve souvent sur le dos. On parle ici d’une flottaison constante c’est-à-dire du matin au soir et pendant 24 à 48h. Car l’axo étant sujet à l’aérophagie il ne faut pas s’inquiéter si ce dernier flotte temporairement.Le traitement implique de placer l'animal dans de l'eau froide (vers 15°, voir 10° pour les cas plus graves), car l'eau plus chaude semble empirer le problème. Il faut aussi mettre l'animal à la diète, et ne plus le nourrir pendant 1 à 2 semaines (sur des adultes, mais souvent quelques jours à une semaine suffisent !). L'axolotl ne pouvant plus toucher le fond, voir se retrouvant sur le dos, il semble très stressé, ce qui augmente encore l'aérophagie. Il est donc conseillé de mettre l'animal dans quelques cm d'eau, pour lui permettre de se déplacer sur le sol, comme il en a l'habitude. Mais comme dit précédemment cela ne s’avère pas toujours nécessaire et il faut surtout trouver les causes de ce stress. Moyennant quoi, l'évolution est positive, et la guérison complète.Dossier non terminé encore soyez patients. Personnellement je n ai jamais eu à isoler un axolotl pour cela, ayant un aquarium très planté, le loulou s'accroche aux plantes le temps de l'épisode d'aérophagie et tout revient à la normale en quelques jours. Vet'eau-Ornement · 3 février · "Voici Lilith la petite axolotl. Les axolotl sont des petits animaux très attachants et très intéressants. Ce sont des amphibiens proches des salamandres mais qui restent toute leur vie à l’état larvaire. Un peu comme un têtard ne qui deviendrait jamais grenouille. De ce fait, ils respirent dans l’eau à l’aide de branchies externes (que l’on peut voir sur la photo) et sont très sensibles aux paramètres de l’eau dans laquelle ils vivent. Finalement ce sont des animaux qui présentent de très nombreuses similitudes avec les poissons. Lilith avait de gros problèmes de flottaison ce qui l’empêchait de pouvoir rester sur le fond pour se reposer. Elle est maintenant en pleine forme 😉" "Différentes atteintes peuvent créer des problèmes de flottaison. Pour Lilith il s'agissait de ballonnements, en relation avec un fort parasitisme. Nous l'avons aidé à extérioriser le gaz pour qu'elle puisse se reposer, et prendre tranquillement son antiparasitaire ;) Lorsque le cas est trop avancé, nous faisons appel à des médicaments pour accélérer le transit. Les antiparasitaires utilisables chez les axos sont globalement les mêmes que chez les autres animaux. Ils dépendent essentiellement du type de parasite visé (vers, type de vers, protozaires, sangsues...). Pour cela il faut absolument faire une coprologie, car se tromper peut entraîner de gros déséquilibres de flore, et en plus permettre l'explosion du réel parasite en jeu. Le recours à des traitements sans mise en évidence précise de pathogène requiert de l’expérience personnelle, et du fait de l'absence de données bibliographiques chez cette espèce, ces protocoles ne peuvent être divulgués. Je recommande donc (comme n'importe quel animal) de réaliser une analyse coprologique et de traiter en fonction)." Je remercie le Docteur Blanc pour sa disponibilité et ces précieuses informations qui pourront bien entendu aider d'autres vétérinaires même s'ils ne sont pas spécialisés en axolotls, Le Dr Blanc crée actuellement un service de soutien à distance pour les vétérinaires souhaitant prendre en charge des poissons (et batraciens aquatiques également ). Service vétérinaire entièrement dédié à la médecine des animaux aquatiques dont bien évidemment l'axolotl.
- Axolotl | Axolotl Domestique | France | Axolotls et Cie
Axolotls et Cie est un site web dédié principalement à l'axolotl, mais également à d'autres cousins amphibiens, certains articles concernent aussi les autres aquatiques vous le découvrirez, même si le thème principal du site reste l'axolotl. Vous pourrez découvrir sa maintenance complète et détaillée ainsi que de belles photos. Les mises à jour sont hebdomadaires avec l'aide de vétérinaires, et les retours d’expériences de membres en France et à l'étranger ; certains pays ayant plus de recul que nous. En vous souhaitant une belle découverte, soyez les bienvenus ! Venez échanger avec les membres du forum. Axolotls et Cie Derniers ajouts sur votre forum ! Lucie Dubreuilh 3d À vendre 3 axolotls avec aquarium … Me gusta Reacciones 0 2 comentarios 2 Vistas margaux.baboulaz 21 nov Recherche axo mâle région Lyon (69,01,38,73,26) Me gusta Reacciones 0 0 comentarios 0 Vistas axelecorps 18 nov Taches blanches sur mon Axolotl URGENT Me gusta Reacciones 0 0 comentarios 0 Vistas Nathalie C Nathalie C Nathalie C