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- Axolotls et cie, métamorphose axolotls
Comment cela fonctionne-t-il ? Explications et accompagnement Haut de page METAMORPHOSE Mon axolotl se métamorphose, comment l'accompagner pour qu'il vive heureux sa nouvelle vie terrestre ? Tout d'abord les causes d'une métamorphose : Cause génétique : thyroïde stimulée sur certaines souches à des fins expérimentales, l'on suppose que des descendances (plus fréquentes en Allemagne) sont amenées à muter même dans de parfaites conditions de maintenance. Elément pouvant être déclencheur : un milieu devenu hostile : une eau sale, chaude, peu d'oxygène, peu d'eau, etc. Mais il ne faut pas oublier que ca n'est pas aussi simple pour l'axolotl que pour les autres urodèles, la cause génétique reste la première. Précisons que l'Ambystoma Andersoni, cousin de l’axolotl est plus enclin à muter. PHOTO La métamorphose qu'est ce? Le voile dorsale diminue jusqu'à disparaître complètement, les quatre pattes s'allongent et prennent en épaisseur afin de se préparer à la gravité terrestre; les filaments puis les branchies disparaissent complètement, la peau mue et s'épaissit, des paupières mobiles apparaissent. Voici notre Ambystoma Mexicanum prêt à affronter la vie terrestre. NE TENTEZ JAMAIS DE FORCER UNE MUTATION 80 % Y SUCCOMBENT ET POUR CEUX QUI SURVIVENT LEUR DUREE DE VIE DIMINUE DE 15/20 ANS A 5/6 ANS. LE TERRARIUM : Un terrarium de 90 x 50 x 40 (100 x 40 x30) centimètres est un minimum pour un couple adulte. Le substrat sera composé de 50% de tourbe blonde sans engrais et de 50% de « plantation soil » d'Exo Terra, mélange permettant de conserver une hygrométrie importante (humidité) et de planter le terrarium convenablement. Ce substrat est disposé sur une épaisseur de dix centimètres (minimum), le tout étant recouvert de feuilles mortes provenant de sous-bois locaux (nettoyées et passées au micro-ondes pour les désinfecter). L'on peut installer de la mousse toute douce comme la sphaigne , trouvable en sous bois humides. Un petit bassin est disposé dans le terrarium, avec une faible hauteur d'eau (cinq centimètres). Températures/Eclairage/Hygrométrie : L'axolotl métamorphosé vit sans souci à température ambiante (14/24°C), mais n'apprécie pas les fortes chaleurs. Il faut veiller à ce qu'il puisse s'enterrer pour se refroidir. Voici un axolotl encore dans l'eau mais métamorphosé son nouveau propriétaire lui prépare donc un terrarium. Les plantes étant les bienvenues dans l'univers du loulou, si l'on souhaite un environnement bien planté et le plus naturel possible il faudra tout de même une lampe à UV d'un rayonnement faible : uvb 2% et uva 10%dirigé dans une zone précise si il souhaite s'y poser. Par ailleurs pour que les plantes puissent pousser correctement soit positionner le terrarium près d'une fenêtre ou si cela n'st pas possible utiliser un éclairage artificiel. L'hygrométrie sera comprise entre 70% et 80%, cela peut être plus « sec » mais il faudra toujours veiller à ce que les animaux aient un bassin d'eau à disposition. Le terrarium sera aspergé tous les jours ou tous les deux jours. Voici quelques exemples d'aménagement de terrarium : NOURRITURE : Cette espèce est assez vorace, on fera donc attention au sur-nourrissage. Carnivore, elle se nourrit de différentes proies, qu'on fera variées au maximum par soucis d'un bon apport nutritif : vers de terre, de terreau, teigne des ruches, vers de farine (si tête écrasée, criquets, etc. Tous ces aliments interdits pour beaucoup auparavant lui sont maintenant autorisés. Un individu est nourri tous les trois jours en bonne quantité. Bien ramasser les déchets pour qu'il ne pourrissent pas. Toutes les proies sont saupoudrées de calcium. Étant donné qu'une source d'UV est présente, les proies ne seront pas saupoudrées de vitamine D3 (sauf si pas de lampe UV dans le terra). REPRODUCTION : Elle a lieu dans l'eau les petits ont pour beaucoup de fortes chances de se métamorphoser à leur tour mais pas assez de retours sur ces reproductions pour établir des ratios. METAMORPHOSE EN 20 JOURS Métamorphosé mais pourquoi ? Certains pourraient croire qu' une mauvaise maintenance est à l'origine d'une métamorphose, mais en réalité diminuer le niveau d'eau et augmenter la température de l eau ne fera que tuer votre animal. Une injection d'hormones peu le faire évoluer en terrestre, mais fortement déconseillée, cette épreuve est si épuisante pour l'animal qu'il ne survit pas toujours, de plus son espérance de vie est diminuée à 5 ans. Aucune cause réellement connue pour les métamorphosés, cependant une piste génétique est envisagée. Certains axos ont été mélangés avec d autres cousins pour obtenir certaines couleurs, ces mélanges favorisent donc la métamorphose. Sachez que si un axo doit se métamorphoser, rien ne l'en empêchera. Cela se produit le plus souvent aux alentours de 17cm, en tout cas après avoir atteint plus de 20 cm, il est peu courant qu'il se métamorphose. Déroulement d'une métamorphose (Cet article est entièrement basé sur mon expérience personnelle de la métamorphose de mon axo, il se peut donc que si vous êtes dans le cas d une méta. vous n'ayez pas la même expérience que moi. Certains axolotls se métamorphosent plus ou moins vite que d'autres.) Premier jour J'ai découvert mon axo qui avait son voile du dos fortement diminué. Dans le doute d'une maladie, je l'ai isolé en bac de quarantaine afin de vérifier si il s'alimentait normalement et n'avait aucun autre symptôme. Il refusait également de s'alimenter depuis quelques jours. J'ai également observer que ces yeux "ressortaient", en effet une paupière était en train de se former pour la préparation à une vie terrestre. Terrarium, oui mais lequel ? Vous pouvez opter pour une cuve, un aquarium ou un terrarium selon vos goûts et votre budget. Voyons un peu les avantages et inconvénients de chacun. Très utilisé pour les amphibiens de toutes sortes, il convient parfaitement pour un axo métamorphosé. Il possèdera 5 faces fermées, et la face du devant ouverte avec une vitre qui s'ouvrira et servira de porte. Les amphibiens étant peureux de nature, il est préférable qu'ils ne soient pas enfermer dans un terrarium entièrement fait de vitre dite "ouverte", ils lui faut les faces fermée qu'il se sent en sécurité sans voir tout se qui se passe dans la pièce. Le terrarium devra être étanche, car il faudra l'humidifier régulièrement, et devra avoir une aération pour éviter les champignons. Avantages : vendu dans le commerce déjà préparé , vous n'aurez aucun " travaux" à faire dessus pour l'adapter à l'axo. I nconvénients : je n'en vois aucun pour ma part. Aquarium : Étant adapté à la vie aquatique, il vous faudra le modifier pour une vie terrestre. Cependant si vous n'aviez qu'un axo et qu'il se métamorphose, cela vous fera des économies, vous aurez déjà un endroit pour l'installer. Doté d'un couvercle il sera idéal car il arrive que les métamorphosés s'évadent. Avantages : il est plus facile de trouver un aquarium bon marché, vous en possédez peut être déjà un et ne devrez donc pas investir dans un autre terra. Ces vitres vont permettront d'observer votre animal de toutes parts et parfois lorsqu'il s'enterre. Inconvénients : il ne dispose que de face en vitre et donc l'animal peut se sentir en danger, vous le verrez donc moins que si il était dans un terrarium. La porte serait donc le couvercle, elle peut effrayer l'animal. Et vous devrez par le haut plutôt que de face. Il faut une aération, difficile d'en installer une avec un bac entièrement fermé. Cuve : Identique à l'aquarium mais ne disposant pas de couvercle. Avantages : si vous vous sentez l'âme d'un bricoleur, vous aimerez l'aménager. Elles sont souvent moins hautes que les aquariums, car la hauteur n'aura plus d'importance pour l'axo, il sera principalement fouisseur. Inconvénients : il vous faudra fabriquer vous même le couvercle avec des tasseau et un grillage ou moustiquaire. Pareil à l'aquarium il ne dispose pas de face fermées, et sa porte sera en haut également, tout ces éléments ont tendance à stresser l'axo. Donc pour résumé, le terrarium étant la parfaite solution, l'aquarium étant l'idéal et la cuve le plus contraignant mais pas mal non plus, faites votre choix. La taille du terrarium devra faire 80 cm de long et 35/40 cm de large. La hauteur importe peu, un minimum de 20 cm est recommandé. Aménagements : Le substrat pour commencer, il faudra une hauteur d'au moins 10 cm de substrat car il aimera s'enterrer. Vous aurez le choix entre de l'humus de coco, de la tourbe, du terreau pour amphibien sans engrais et de la terre de votre jardin si elle ne contient aucun produits. On ajoutera par dessus de la mousse de forêt, préalablement nettoyée et trempée durant 24h pour que les petit insectes qui pourraient être restés dedans n'y soient plus. Vous en trouverez de la sèche en animalerie, mais je recommande de la vraie bien fraîche et verte, ça fait plus naturel et joli. Ne prenez surtout pas de sphaigne, car il pourrait l'ingérer et faire une occlusion. Vous pouvez également y mettre un tapis de feuilles de chêne mortes, préalablement passée au micro-ondes afin de tuer les éventuelles bactéries. Le méta étant devenu fouisseur, pensez à lui aménager une grotte, une cachette, une écorce de liège, dans laquelle il pourra se cacher et creuser. Si vous souhaitez créer un environnement entièrement naturel, vous pourrez ajoutez des plantes type fougères (achetées en jardinerie, car celles de forêts sont trop grandes et ne tiennent pas), et petites plantes qui vivent assez bien avec un fort taux d'humidité. Le plus important, un point d'eau. Il devra être assez grand pour que l'axo puisse s'y baigner entièrement, mais pas trop profond, car il n'est plus aquatique et ne nage plus. Il vous faudra un pulvérisateur pour plantes neuf, car chaque jour vous devrez brumiser le terra pour qu'il soit humide, mais pas détrempé. Lumières et température Lumière Un éclairage n'est pas nécessaire dans l'absolu, mais il est préférable d'en mettre un. Une lampe led conviendra parfaitement, afin de créer un cycle jour/nuit pour l'animal. Comme à l'etat aquatique, il appréciera moins la lumière, n'en prenez donc pas une qui éclairera trop fort, ni de couleurs flashy. Blanc ou jaune sera parfait. Essayez d'éclairer aux même heures de soleil que chez vous. En moyenne 11h par jour au printemps, 12h en été, 9h en automne et 8h en hiver semble un bon compromis. Température et hibernation Il restera toujours dans des températures peu élevées, pas plus de 25°C. Comme pour beaucoup d'amphibiens et de reptiles, il faudra prévoir une période d'hibernation de deux mois, et faire descendre la température à 5°C. Vous pourrez préparer un bac d'hibernation plus petit avec 10 cm de substrat, feuilles et cachettes et descendre cette boite à la cave par exemple. Il s'enterrera et ne s'alimentera pas. L'hibernation permettra à votre animal de vivre plus longtemps. L'hibernation sera aussi nécessaire pour la reproduction de votre animal, bien que fortement déconseillée. Il faudra arrêter de nourrir l'animal quelques jours avant de le faire hiberner, pour que son système digestif soit vide. Alimentation Sa nouvelle alimentation sera uniquement composée d'insectes. Il vous faudra donc faire l'élevage de certains d'entre eux, et les nourrir dans les 48h avant de les donner à l'axo, sinon ils n'auront aucune valeur nutritive. Vous pourrez également lâcher des vers de terre dans votre terra, votre axo s'en nourrira de temps à autre. Des cloportes seront aussi les bienvenus, ils se nourriront de détritus dans votre terra, ce qui vous permettra de changer moins souvent votre substrat. Il vous faudra aussi choisir comment nourrir votre animal, soit lâcher les insectes vivants dans le terra, ce qui poussera votre animal à garder son instinct sauvage et donc vous n'aurez pas de "liens/contacts" avec lui, il sera donc moins visible, ou le nourrir à la pince, ce qui lui permettra de ne plus avoir peur de vous, de le voir sortir pour venir manger, d'être sur qu'il se nourrisse bien. Liste des insectes à donner Grillons, blattes et criquets (retirer les pattes de ceux ci pour éviter des blessures), seront sa principale consommation. Vers de farine, vers morio, teigne de ruche, une fois par mois, car très riches elle seront utilisées en friandises. Vous pouvez essayer aussi le cœur de bœuf une fois par mois. À éviter !! Les insectes de type punaises, gendarmes. Il est important de varier un maximum leur alimentation. Mais même avec cette variété, il vous faudra saupoudrer sa nourriture une fois par semaine de calcium, que vous trouverez facilement en animalerie ou chez un vétérinaire nac. La fréquence de nourrissage sera d'environ 3-4 fois par semaine. Mode de vie L'espérance de vie de votre animal est très nettement diminuée, passant de 15 ans (en moyenne) à l état aquatique, à seulement 5 ans à l'etat terrestre. Votre animal sera très peu actif et visible en journée, il sera la plupart du temps enfoui. Ne vous amusez pas à le chercher cela ne ferait que renforcer sa crainte vis à vis de vous et augmentera son stress. Il se peut qu'il ne soit plus visible pendant une semaine ou deux car enterrer. Si vous pouvez habituer votre animal à être. Nourri à la pince, une fois cette habitude prise, tapoter un peu votre pince contre le terra comme ça il associera le bruit de la pince au nourrissage et au fur et à mesure qu'il saura enregistrer cela, il viendra de lui même à la porte chercher son repas. Comme tout amphibien il a une peau fragile, et très sensible aux bactéries, c'est pourquoi il ne faut pas que vous manipuliez votre animal. Reproduction Un axo métamorphosé peut se reproduire, il est fortement déconseillé de les faire reproduire car leur descendants auront de très grandes chances de se métamorphoser eux aussi. Cependant si vous souhaitez le faire il vous faudra obligatoirement les faire hiberner, comme beaucoup d'amphibiens, c'est d'hibernation qui provoque la reproduction par après si votre méta. est une femelle, elle ne risque pas de faire une rétention d'œufs, cependant si vous ne souhaitez pas prendre ce risque, ne la faites pas hiberner. Je conclurai donc cet article avec quelques photos de mon petit Optimus (qui n'est plus de ce monde aujourd'hui). Article et photos d'Alecsandra.
- Axolotls et cie,Quelle filtration choisir
Comment et pourquoi choisir un type de filtration plutôt qu'un autre ? Haut de page quelle filtration? quelle filtration? FILTRATION Différentes pompes en bas de page ainsi que masses filtrantes Il existe 5 grands types de filtre : -1 - le filtre-boîte ou filtre angulaire : il est de moins en utilisé. Le filtre-boîte est modulé grâce à une pompe à air, qui fait circuler l’eau à travers la masse filtrante et qui assure en même temps une aération efficace de l'aquarium (rejet des bulles en surface). Ces filtres sont certes très bon marché mais seuls les plus gros modèles pourraient à la rigueur convenir au bac à poissons rouges. La filtration biologique est correcte; en revanche, la filtration mécanique (aspiration des plus grosses particules) est médiocre. Enfin, ils sont très laids. Ce filtre est un bon candidat pour le bac de quarantaine (ensemencement en bactéries facile). -2- Le filtre intérieur compact : économique et très populaire, ce filtre peut convenir à des bacs jusqu'à une bonne centaine de litres pour les plus gros modèles. Il est muni d'un embout orientable ou non, à débit variable (c'est mieux) ou non, et désormais doté de plus en plus souvent d'un système "venturi" pour aérer l'aquarium grâce à de petites bulles. Evitez les "mini-filtres internes" pour les poissons rouges car ils ont été conçus pour des aquariums nano (miniatures) et n'ont donc pas la capacité de traiter les déchets produits par des axolotls. En conclusion, à condition de ne pas choisir un modèle trop petit, le filtre interne compact est assez bien adapté aux volumes modestes (voir la question du débit un peu plus bas). -3- le filtre sous-gravier : très populaire par le passé, ce filtre est désormais supplanté par le filtre intérieur compact, plus pratique. Ce filtre bon marché et discret n'est adapté qu'à des volumes modestes et nécessite l'installation préalable de plaques de plastique perforées placées légèrement en pente sous le sol de l'aquarium (épaisseur de gravier recommandée au-dessus: 75-80mm; diamètre du gravier: 3-5mm). L'eau est alors aspirée à travers le sol puis ré-éjectée dans le bac grâce à une colonne d'air (tube vertical) générée grâce à une pompe à air (aérateur) et/ou une pompe à eau selon les cas. C'est le gravier qui fait en fait ici fonction de matière filtrante : les particules et les déchets organiques sont attirés sous le substrat (filtration mécanique) puis sont dégradés grâce à l'action des bactéries présentes naturellement dans le sol (action biologique). Cette filtration a cependant nombre d'inconvénients : elle doit être placée en premier lors de la mise en place de l'aquarium et ne peut ensuite être retirée sans avoir à tout enlever; l'efficacité biologique est excellente mais l'efficacité mécanique est médiocre; l'entretien (aspiration des déchets sur le fond) doit être très régulier faute de quoi le filtre risque de voir son débit ralentir ou même de se colmater; enfin, ce filtre ne convient pas bien à la pousse des plantes car son action dérange les racines et tout sol nutritif est prohibé (il est toujours possible d'avoir des plantes qui ne nécessitent pas d'enracinement, du type Anubia ou fougère de Java). Non adapté pour un aquarium avec des axolotls. -4- le filtre à "décantation " il s'agit d'un bloc de plastique à 2 ou 3 compartiments. Une pompe à eau, située dans le dernier compartiment du filtre aspire et fait circuler l’eau à travers la masse filtrante (par exemple ouate filtrante, céramiques de filtre, cubes de mousse synthétique..) pour la rejeter épurée à la surface du bac. L'efficacité biologique est meilleure que pour le filtre intérieur compact car le volume de masse filtrante est plus généreux. C'est un mode de filtration efficace, économique, facile à entretenir et bien adapté aux volumes moyens, le principal défaut étant qu'il est encombrant et peu discret (le chauffage peut toutefois y être dissimulé). Un autre système permet également de faire sa propre décante mais il faut pour cela avoir un meuble qui se ferme pour mettre en dessous le bac ou l'aquarium contenant la pompe et les masses filtrantes : -5- le filtre externe est une option certes un peu plus coûteuse mais diablement efficace pour les volumes moyens à importants (à partir d'une centaine de litres pour les modèles les plus compacts). Le filtre externe est aussi très polyvalent (le choix de la masse filtrante est très large: mousses, nouilles de céramique, charbon actif...) Les deux tuyaux (entrée et sortie) du filtre sont très faciles à dissimuler, derrière des plantes par exemple. Il est nécessaire de dissimuler l'appareillage (dans le meuble) et de s'assurer de temps en temps de l'étanchéité des tuyaux. ( Vous retrouverez des liens pour acheter ces filtres à des prix intéressants également en bas de page ) Autre point important : la filtration sur charbon actif est possible avec les axolotls mais uniquement après un traitement médicamenteux. En effet le charbon à pour principe d'absorber ces molécules mais l'ennui est qui les relargue voilà pourquoi il ne présente aucun intérêt d'en avoir dans son filtre en permanence car il pourra en détruire les bactéries.Donc après un traitement (antibiotique, vers) vous placez votre charbon dans la filtration puis le laisser pendant cinq jours, après quoi il relargue tous les produits. La pompe doit filtrer au moins 3 x le litrage de l'aquarium. Donc pour un 200 litres il faudra une pompe d'une puissance de 600 Litres/Heure. Pour calculer le volume (litrage) d'un aquarium on mesure la facade x la profondeur et la hauteur. Il s'agira bien entendu d'un volume brut car il y aura de la déco, du sable des plantes et puis l'on ne rempli pas forcement jusqu'en haut. Débit et entretien du filtre Quel que soit le filtre choisi, le débit de filtration horaire doit être 3 fois supérieur au volume d'eau de l'aquarium. De plus en plus de filtres sont désormais dotés d'un débit variable, ce qui permet d'adapter le débit à vos besoins. Lorsque le débit faiblit nettement, on rince alors les mousses ou autres masses filtrantes, mais jamais à l'eau du robinet car la mousse contient des bactéries épuratrices indispensables qui sont très sensibles au chlore. Si le filtre de l'aquarium n'est équipé que d'une seule mousse (filtre interne compact), il faut prendre des précautions avant de changer la mousse (au bout de quelques mois en général) afin d'éviter de sacrifier toute la colonie bactérienne d'un seul coup : soit en rinçant en deux fois. On ne changera qu'une moitié à la fois et la seconde moitié deux semaines plus tard. L'ancien bloc aura ainsi le temps nécessaire pour coloniser le nouveau et suffisamment de bactéries seront préservées ! Important : le filtre de l'aquarium doit tourner 24h/24h, 7 jours sur 7.Après un arrêt de 3 heures la colonie est considérée en grande partie comme morte car n’étant plus brassées et oxygénées les bactéries meurent. Il peut être utile d'avoir à disposition des bulleurs à pile en cas de panne électricité ou faire fonctionner la pompe dans un seau, l'important étant qu'il y ait toujours un brassage effectué dans les masses filtrantes permettant la vie des bactéries en amenant également de l'oxygène. Une filtration biologique efficace : Plus la masse filtrante contenue dans le filtre de l'aquarium (par exemple bloc de mousse bleu, lave, nouilles de céramique, pouzzolane etc) dispose d'une surface de filtration importante, plus la filtration biologique est efficace. Ceci plaide en faveur d'un filtre de dimension adaptée au bac des axolotls car ceux-ci sont de gros "pollueurs". Voici un fixateur de bactéries idéal et à moindre coût. On achète ces sacs en jardinerie et magasin de bricolage. Si votre système de filtration vient de tomber en panne, tout n'est pas perdu : mettez les masses filtrantes (mousses, ouates nouilles ceramiques etc dans un seau avec le "jus que contenait la pompe et aérez grâce à un bulleur jusqu'au remplacement de cette filtration. Si il s'agit d'une coupure de courant, même opération avec un bulleur à piles comme pour un déménagement d'ailleurs. La pouzzolane sert à faire de jolies allées. Il s agit de roches volcaniques concassées. Aux environs des 6€ le sac de 15/20kg. Pensez à bien la Rincer puis disposez en dans des fonds de collants (plus pratique pour le nettoyage) et ajoutez les aux masses filtrantes de votre pompe. Sa capacité à fixer les bactéries est supérieure à celles des nouilles céramiques (mais pas pour le même tarif ) pour des bacs accueillant des poissons vous pouvez la disposer sous votre substrat C'est une filtration entièrement biologique. Les impuretés sont stoppées par la mousse, elles tombent au pied de la mousse et sont aspirées au cours des nettoyages quotidiens . La mousse est jamais ou très très peu rincée. Une fois par an un peu près. La surface de mousse à utiliser est a calculer en fonction du litrage et du volume de la pompe. Plus la filtration est lente, plus elle sera efficace. Il y a très peu d’éléments composant la filtration. Une pompe immergée basique de 2 a 3x le volume du bac et un bloc de mousse (mousse bleue moyenne ou similaire de 3cm d’épaisseur minimum). Selon la surface de mousse, on la place en coin ou sur la largeur de l'aquarium. Vu mon litrage j'ai du la placer sur la largeur. C'est pas joli au début mais avec le temps la mousse se fait plus discrète . Pour la taille minimum de la surface de mousse on prend 3X le volume de la pompe, dans mon cas 700x3 = 2100cm2 MAIS on cherche a avoir un ratio plus bas que 10 impérativement , plus il sera bas plus la filtration sera lente et donc efficace puisque les bactéries ont encore plus de temps pour faire leur travail. Un ratio de 0 correspond a une vitesse de filtration nulle. Le calcul du ratio est a faire comme ceci. V etant la vitesse de filtration (debit par cm carré de mousse) V= (litrage X debit pompe) / (6 X surface de mousse) = En exemple mon Aqua : V = (260 X 700) / (6 X 2100) = 14.44... 14.44... étant au dessus de 10 il me faut agrandir la surface de mousse. Apres diverses conversation avec moi même j'ai opté pour V= (260 X 700) / (6 X 4500) = 6.74... Il me faut donc 4500cm2 de mousse. Etant limitée a 50 en hauteur je doit prendre 90 en longueur pour obtenir 4500cm2 D'ou la position sur la largeur de l'aquarium. S'en suis un rodage habituel. Une belle masse brune s'installe dans la partie filtration, elle ne doit pas etre enlevée. La pompe est d'ailleurs elle meme quasiment jamais rincée, quand le debit baisse au pire tout les 6 a 8 mois lol et encore. En fait je pense que c'est l'exact milieu entre une filtration classique et un low tech. Puisque on laisse vivre la filtration en nettoyant juste le bac. Article de Bou Roggero-Claudon Eléments d'une filtration : Mousses - ouate (perlon) - nouilles céramique Ouate (perlon) Filtration fine des petites particules Mousses, filtration de grain moyenne Nouille céramiques, excellent support à bactéries Cliquez sur les images pour être dirigé vers un site marchand 1000L/heure 1400L/heure 2000L/heure
- Axolotls et cie, création d'un bassin
Ca y est! c'est décidé, vous souhaitez créer votre bassin, mare chez vous ! Voici pas à pas différentes méthodes. CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.
- Axolotls et cie, éclairage
Choisir son éclairage, oui mais lequel ? voici quelques astuces pour l'éclairage de votre aquarium. ECLAIRAGE Share Tout d'abord les impératifs minimums : La température (le spectre lumineux cf shéma ci dessous) doit etre comprise entre 6000 et 7000 K (kelvins) car il s'agit du spectre solaire, un éclairage naturel ne suffira pas à faire pousser vos plantes, il vous faut forcément en rajouter un. Un bac bien planté présente de nombreux avantages : une excellente oxygénation de l'eau, une élimination d'une grande quantité de nitrates (moins de changements d'eau) et enfin un environnement très apprécié par nos axolotls pour un rendu esthétique incomparable ! L'on peut rajouter des rubans leds colorés pour une ambiance sympatique le soir. L'intensité de l'éclairage se calcule en lumens et dépendra de la taille de votre aquarium. (de 20 à 35 lumens par litre), je mets beaucoup moins personnellement je préfère éclairer par zones. En effet, une hauteur d'eau de 40 cm n'exigera que 800 lumens alors qu'à 60 cm il est préférable de partir sur 1300 lumens (car il est logique que l'on aura également une plus grande longueur à éclairer). Voici des photos de lampes que je peux vous conseiller car je les utilise depuis des années. 1 W vaut environ 10 lumens Certaines peuvent être commandées en France dans vos magasins de bricolage, pour ma part je les commande en Chine sur des sites comme Miniinthebox, ou Aliexpress ou encore ebay. Dans les liens utiles vous trouverez les informations. Pour le culot des lampes j'ai choisi du e27 ce qui correspond à un gros culot à vis, vous pouvez également vous procurer du e14 petit culot à vis ou Q10 deux pointes au lieu de vis. Il est cependant plus facile de trouver les lampes correspondantes au grand culot à vis. J'ai acheté des lampes à pinces à différents endroits pour tester sur mes différents aquariums. Les grandes lampes architectes se trouvent à bureau vallée, vous pouvez les commander si ils n'en n'ont pas en stock. Les petites lampes à pince, à Conforama et Bricomarché. Nathalie C Nathalie C Si vous avez d'autres adresse n'hésitez pas à les partager ici en commentaire Voici le résultat tout d'abord avec les lampes architecte en 2 x 1350 lumens et sur le second bac avec les lampes à pinces en 2 x 850 lumens : http://www.lightinthebox.com/fr/ns/e26-e27_v115827t0/spot-led_v48846t0/blanc-froid_v48849t0/ampoule-led_c4657#nohash (choisissez toujours blanc froid et non naturel ou chaud, si jamais les kelvins ne sont pas indiqués) Si vous souhaitez vous éclairer avec un système traditionnel de néons en T5 ou T8 il suffit d'acheter en magasin spécialisé les néons adaptés à la taille de votre aquarium et ajustables sur votre ballast ou rampe. On compte 1w/litre pour un éclairage intense, 1w/4 litres pour un éclairage faible t 1w/ 2 à 3 litres pour un éclairage moyen. Des systèmes complets de rampe s'achètent dans le commerce et sont bien entendus parfaitement adaptés, seul le prix est plus élevé c'est pourquoi je vous propose une alternative que j'ai testé pendant de nombreuses années et qui m'a permis de conserver de très belles plantes, puisque j'en ai une vingtaine par bac. De nombreux membres ont adopté ce système et en sont ravis. Les chihiros sont également à recommander. Sur ce site à très bon prix https://amzn.to/4cdL4Yr Eclairages testés sur une longue durée pour favoriser la pousse des plantes Cliquez sur les images pour être dirigé vers les sites marchands Eclairage avec cette lampe Laetitia Meunier Petit prix pour cet éclairage led, vous aurez juste à brancher les 2 fils avec ou non un interrupteur. Donc à réserver aux petits bricoleurs mais très pratique et à un excellent prix. Lien sur l'image. Si vous préférez calculer en Watt plutot qu'en lumens Pour un bac peu (ou pas) planté (cichildés) : 1 watt pour 3 litres d'eau Pour un bac moyennement planté : 1 watt pour 2 litres d'eau Pour un bac très planté (Amazonien) : 1 watt pour 1 litre d'eau Voici un tableau récapitulatif reprenant ces calculs : Litrage de votre aquarium 1 W / 3 L Puissance (W) (bac peu planté) 1 W / 2 L Puissance (W) (bac moyennement planté) 1 W / 1L Puissance (W)(bac très planté) 50 L 17 W 25 W50 W 100 L 34 W50 W100 W 200 L 67 W100 W200 W 300 L 100 W150 W300 W 400 L 134 W200 W400 W 500 L 167 W250 W500 W 600 L 200 W300 W600 W 700 L 234 W350 W700 W 800 L 267 W400 W800 W 900 L 300 W450 W900 W 1 000 L 334 W500 W1000 W
- Forum adoptions axolotls et cie
Para probar esta función, visita tu sitio online. Categorías Todas las entradas Mis entradas Soyez les bienvenus ! Axolotls & Cie est ravi de vous accueillir. Posez toutes vos questions ici Crear nueva entrada Adopter ou faire adopter Seguir Vistas Entradas 232 Vous pouvez également proposer des commandes sur aquaterratec afin d'économiser les frais de port. Poissons, crevettes, etc Seguir Vistas Entradas 14 Poissons et invertébrés Présentations Seguir Vistas Entradas 1 Petit coin présentation de vos loulous, de vous, vos aquariums :) Concours Seguir Vistas Entradas 1 Ici vous pourrez poster vos photos. Celle qui recoltera le plus de votes se verra récompensée. Santé Seguir Vistas Entradas 18 Questions santé, soins Matériel aquario Seguir Vistas Entradas 6 Vous souhaitez vendre un aquarium ou du matériel? Ou bien vous avez des questions? Urodèles et anoures Seguir Vistas Entradas 0 Le monde des amphibiens est vaste... Nuevas entradas flaviegiorgianni99 11h À la recherche OCCITANIE Bonjour, je suis à la recherche d’un axolotl sauvage environ 20 à 25 cm je suis dans le 31 Merci Me gusta 0 comentarios 0 Laurie Gabillard 3d Axolotl malade qui perd ses pattes de devant Santé Bonjour, Depuis qq temps un de mes deux axolotls a les deux pattes de devant qui se délitent. Je l’ai déjà isolé 10 jours puis je l’ai remis avec la femelle qui a un ventre énorme j’imagine avec plein d’œufs. J’ai lu qu’elle aussi pouvait mourir si elle ne pondait pas. L’an dernier elle avait déjà pondu deux fois. J’ai mis de l’argent colloïdal dans l’aquarium mais je remarque que son état se dégrade. Je me sens démunie… Me gusta 8 comentarios 8 crissou.oliviero 7d Dons Axolotls leucistiques, gold, sauvages ILE DE FRANCE Bonjour à toutes et tous, Nous avons des axolotls depuis 2 ans. Nous devons déménager et malheureusement nous ne pouvons pas les emmener. Nous les donnons et recherchons des nouvelles familles qui sauront les chouchouter. Ils ont éclos chez nous, ils ont 2 ans et font entre 20 et 25 centimètres. Merci pour votre retour. A votre disposition pour d'autres informations Me gusta 2 comentarios 2 Forum - Frameless
- Axolotls et cie, Refroidir l'eau de son aquarium
L'été approche, et là panique ! La température de l'eau de votre aquarium ne cesse d'augmenter comment faire ? Haut de page refroidir l eau refroidir l eau Refroidir l'eau de son aquarium Méthode 1: Bouteilles d'eau congelées. L'été approche, et là panique ! L'eau de votre aquarium ne cesse d'augmenter, or nos axolotls aiment une eau fraîche (16/18°C dans l'idéal) comment faire ??? D'abord avoir des leds pour éclairage au lieu de néons, en effet ces premiers restent froids et donc ne chauffent pas votre eau. Ne pas avoir de couvercle qui garderait la chaleur. D'ailleurs couvercle plus néon = 2 degrés supplémentaires pour l'eau ! Nous allons aborder ici les différentes méthodes, à différents coûts... Congeler des bouteille d'eau dans votre congélateur (en enlevant les étiquettes qu'elles ne finissent pas dans l'aquarium), 2 à 3 pour un 240 l matin et soir. 4 matin, midi et soir pour 300 jusqu'à 500 litres. Après la chaleur de la pièce influe sur les paramètres de refroidissement de votre eau donc à vous de surveiller les premières fois votre thermomètre. Avantage : Peu coûteux Inconvénient : espace plus ou moins important à libérer dans le congélateur. Méthode 2 : un ventilateur sur pied dirigé vers la surface de l'eau Cette méthode permet de gagner au moins deux degrés selon la puissance du ventilateur cela peut être plus. Avantage : Peu coûteux. Inconvénient : peut être encombrant et bruyant selon les modèles, attention à ce qu'il n'y ait aucun risque qu'un enfant ou un animal domestique ne le fasse tomber tête dans l'eau ! Cliquez sur les images pour être dirigé vers les sites marchands Méthode 3 : rampe ventilateur Marie a quand à elle acheté une rampe de ventilateurs chez zoomalia de 40cm pour 74€ (hors promo), après l'avoir installé sur son bac de 240L son eau a perdu 8 degrés !! (à la base il est préconisé d'avoir ce ventilateur en 20 cm pour un 200 litre afin de perdre 3/4 degrés) marque Dohse Aquaristik. Valentin a également acheté un ventilateur de marque Dohse Aquaristik et cela lui a permit de maintenir une température de 17 degrés en mi saison, pour une pièce qui était à 20/22 degrés. Dans la rubrique " Tutoriels " du site vous avez également Laetty et Fabrice qui partagent avec vous la fabrication de leurs rampes de ventilateurs faites maison. Plus d'excuses pour laisser vos loulous baigner dans une soupe chaude! Méthode 4 : Climatisateur mobile (ou fixe) L'avantage d'un tel achat est que toute la famille va profiter de la fraîcheur de votre pièce . L’inconvénient étant le coût plus élevé et l'espace pris par un climatiseur mobile, vous pouvez en trouver sur différents sites d'annonces mais également dans les magasins de bricolage, attention à ne pas confondre avec un rafraîchisseur d'air qui utilise un système de réservoir d'eau à remplir régulièrement sur lequel une soufflerie envoie un air automatiquement rafraîchi par la serviette trempée. Ce système coûte dans les 50 € d'occasion et 100 € neuf, il est efficace pour baisser de deux voir 3 degrés la température de la pièce. Mais sans comparaison avec une climatisation. Méthode 5 : Groupe froid Il en existe de 100 € (au moins cher) à 1400 € (et probablement encore plus). Avant que vous n’en achetiez, interrogez le vendeur sur le refroidissement car certains petits (habituellement caractérisés par une faible puissance en watts) refroidisseurs ne refroidissent pas assez l’eau. Alors plus d’unités sont nécessaires pour réaliser le même effet, ce qu’un plus grand pourrait faire facilement. Comment fonctionne cet appareil? D’abord, l’eau est pompée par l’échangeur de chaleur, où le gaz comprimé froid s’écoule. Ce gaz comprimé est là pour prendre la chaleur de l’eau dans un aquarium. La chaleur est à nouveau prise dans le compresseur et la pression chute. Finalement, la chaleur est prise dans un radiateur. Un ventilateur aspire le nouvel air et laisse l’air chaud sortir du refroidisseur. Ceci a été pris d’un autre article sur le site Web : www.aqua-fish.net/articles/refroidisseur-pour-aquarium Il est possible de les faire fonctionner non stop, toutefois ce n’est pas recommandé. Ils sont comme les réfrigérateurs; Ils ne refroidissent pas tout le temps (il est naturellement automatisé). La taille n’importe pas. Tout est dans la puissance en watts et le rendement, et le débit. Par exemple, comparez ces deux refroidisseurs : Pacific Coast CL-85 micro chiller 1/4 HP Oceanic Aquarium Chiller Le rendement du premier est de 85 watts. 360 -720 litres par heure est le débit optimal. Les dimensions sont : 4" x 4 3/4" x 7 1/2". Le deuxième débit est à entre 2137,5 et 3600 litres par heure. Les dimensions sont : 13 x 17 x 17.31. La différence devrait être claire. Plus de gph signifie plus de puissance en watts et d’espace. Bien que je ne veuille préférer aucun fabricant, Oceanic semble être très bon. Cependant, même Mercedes-Benz produit parfois une voiture qui montre des problèmes après avoir été utilisées. Prenez votre décision en vous basant sur les prix, la garantie, et la validité disponibles. Avantages : Les refroidisseurs rendent la température stable sans effort. Cela a comme conséquence des poissons plus heureux. Veuillez lire au début de cet article pour comprendre pourquoi certains poissons ont simplement besoin d’un refroidisseur. Si vous partez en vacances, vous n’aurez pas à vous inquiéter du réchauffement excessif de votre aquarium (s). Inconvénients : La puissance en watts n’est pas ce qu’il y a de mieux. La consommation peut être importante au niveau énergétique. Comment obtenir une remise? C’est si facile ; Demandez-le ! Quand vous achetez une chose pour plus de 200 €, demandez un meilleur prix ! N’hésitez pas, il en va de votre argent. Qui ne tente rien n'a rien. Et enfin comparez les différents marques sur le marché, questionnez.
- Hypoalbuminémie | axolotls-cie
JULIEN GOIN VETERINAIRE NAC Hypoalbuminémie Julien GOIN vétérinaire NAC Clinique Vétérinaire des 1001 pattes 45, rue du Temple 45170 NEUVILLE AUX BOIS 02 38 75 97 90 https://www.clinique1000pattes.fr/nos-equipes/lequipe-de-neuville-aux-bois/veterinaire-nac-julien-goin/ Julien Goin spécialiste NAC a eu à soigner un axolotl subissant un épanchement de liquide. "Une petite photo de Titi, un axolotl venu à la clinique pour un problème d'épanchement abdominal (accumulation anormale de liquide dans le ventre). Titi a eu droit à une échographie abdominale, et a pu rentrer chez lui après une petite "vidange" pour le soulager !" "Nous avons ponctionné tout le liquide (voici la photo correspondante de la totalité du volume ponctionné). L'analyse du liquide n'a rien montré (liquide ayant la même densité que l'eau, sans élément inflammatoire), l'échographie abdominale non plus. Une prise de sang est prévue prochainement. Il a été vermifugé pour le moment (en effet, une des causes possibles est une hypoalbuminémie : carence sanguine en protéine entraînant une fuite du plasma sanguin vers la cavité abdominale). Merci au Docteur Vétérinaire Julien Goin pour ce partage. N'oubliez pas que les petits bobos de vos axolotls peuvent se soigner à la maison mais seuls des professionnels sont habilités pour les cas plus importants !
- Axolotls et cie, Comprendre l'utilité d'un rôdage
Rôder signifie ''Mettre au point de façon progressive''. Le rodage est essentiel à la survie de vos futurs animaux. roder aqua LE CYCLE DE L'AZOTE ACCÉLÉRER LE CYCLE J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axolotls.. Share LE CYCLE DE L'AZOTE OU RODAGE RÔDER : signifie ''Mettre au point de façon progressive''. Le rodage est essentiel à la survie de vos futurs animaux. Il s'agit du processus durant lequel on prépare l'aquarium pour y faire vivre ceux-ci. Les axolotls tolèrent mal les produits chimiques comme la plupart des bactéries de démarrage et les conditionneurs. (Ceci étant dû au fait qu'ils n'ont pas d'écailles pour se protéger, leur peau absorbe tout ainsi qu’un foie qui ne filtre pas tout...) Après l'acquisition de votre cuve/bac, il faudra démarrer ce cycle. La chimie de l’eau Le bien-être des poissons et des plantes est intimement lié à la qualité de l’eau dans laquelle ils évoluent. Pour obtenir et maintenir une qualité d’eau convenable, l’aquariophile n’a pas à devenir un chimiste chevronné. Cependant, la compréhension de certaines notions de base sur le cycle de l’azote, le pH, la dureté et le CO2 est un gage de succès pour l’aquariophile. Cela évitera bon nombre de frustrations pouvant décourager même les plus optimistes. Le cycle de l’azote Les poissons de nos aquariums rejettent des déchets organiques dans l’eau. À cela s’ajoutent la décomposition des végétaux et du surplus de nourriture. La décomposition de produits azotés entraîne la formation d'ammoniaque (NH3), un composé hautement toxique pour la plupart des poissons. Dans la nature ce phénomène est à peine perceptible compte tenu de l’immensité du volume d’eau en cause et de l’équilibre bactérien qui y règne. Mais un bac, si grand soit-il, représente une goutte d’eau comparé aux étendues naturelles. Les concentrations d’ammoniaques peuvent atteindre des proportions critiques en quelques heures. Heureusement, il existe un phénomène biologique appelé nitrification qui convertit à l’aide de bactéries aérobiques les composés azotés hautement toxiques que sont l’ammoniaque (NH3) et les nitrites (NO2-) en d’autres composés azotés beaucoup moins toxiques, les nitrates (NO3-). C’est ce qu’on appelle le cycle de l’azote. Le principe Les déchets organiques présents dans l’aquarium se décomposent en deux principaux composés azotés, l’ammonium (NH4+) qui est très peu toxique, et l’ammoniaque (NH3), hautement toxique. Par la suite, ces composés seront convertis en nitrites (NO2-) par des bactéries dites nitrifiantes appelées nitrosomonas. Ces nitrites sont eux aussi excessivement toxiques pour les poissons. En fait, dans un aquarium équilibré, dès que la concentration de nitrites est mesurable par les tests du commerce, on doit immédiatement procéder à un changement d’eau (25 à 30%) afin de les éliminer le plus rapidement possible. Finalement, les nitrites seront convertis à leur tour en nitrates (NO3-) par les bactéries de type nitrobacter. Les nitrates, beaucoup moins toxiques que les autres composés azotés, ne sont dangereux que s’ils sont en trop grande concentration dans l’eau. Ceux-ci seront en partie assimilés par les plantes comme nutriments, en partie transformés en azote gazeux (N2) et autres composés. Une autre partie demeurera dans le bac. C’est pourquoi, une fois le cycle établi, des changements d’eau de 30 % du volume du bac par mois éviteront une trop grande concentration de nitrates. Comment établir le cycle en aquarium Lors du démarrage d’un aquarium, la première chose à faire est d’assurer l’établissement du cycle de l’azote. Pour ce faire, vous devez d’abord mettre en eau votre bac avec tous les éléments du décor, les plantes, ainsi que le système de filtration. Il est très important que le système de filtration contienne au moins un substrat favorisant l’implantation de la colonie bactérienne. (nouilles ceramique, pouzzolane). Il est important aussi de pouvoir tester, mesurer, les nitrites et les nitrates du bac. Ces tests sont facilement disponibles en animalerie et sur internet. Il ne faut surtout pas mettre de poissons à ce moment, car la montée d’ammoniaque et la montée de nitrites qui suivra pourraient être mortelles pour eux. Les bactéries nécessaires à la nitrification sont présentes partout dans l’environnement. Il n’est donc pas nécessaire d’en ajouter pour démarrer le cycle. Tous ce que l’on a à faire est de provoquer une montée d’ammoniaque et de façon toute naturelle, les bactéries vont coloniser le système de filtration et le gravier du bac. Un bon moyen pour accélérer la montée d’ammoniaque consiste à mettre de la nourriture pour axolotls (afin d'éviter la présence d'iode) aux deux jours environs. Une fois la montée d’ammoniaque obtenue (environ 5 à 10 jours), on devrait observer dans les 7 à 12 jours suivants, une disparition de celle-ci accompagnée d’une montée des nitrites. Ça signifie que la colonie des bactéries nitrosomonas est installée. Il ne reste plus qu’à attendre que la colonie de bactéries nitrobacter s’installe à son tour, ce qui devrait prendre un autre 7 à 10 jours. Le tout sera confirmé par la disparition des nitrites et l’apparition éventuelle des nitrates. La seule façon précise de constater ces résultats est de faire des tests de nitrites (No2) et de nitrates (No3). Le cycle établi, il est maintenant possible d’ajouter les poissons sans trop de risques. Il faut y aller tranquillement que quelques individus à la fois, les colonies bactériennes sont encore bien jeunes et ne suffiraient pas à la tâche si trop de poissons se mettaient à polluer le bac. Dans notre cas l’introduction d’axolotls qui au vu de leur taille provoquera une montée des nitrites sous quelques jours. Durant toute la période d’établissement du cycle, aucune intervention (changement d’eau, nettoyage du fond et des masses de filtration) ne doit être faite dans le bac, au risque de ralentir considérablement le processus. Diagramme illustrant les différentes étapes du cycle de la nitrification. En abscisse on trouve une échelle graduée en jours et en ordonnée on trouve les concentrations en ppm (mg/L). Source : Tout l’Aquarium, Peter Hunnam, édition Bordas, Paris 1982 ACCÉLÉRER LE CYCLE Si vous avez un aquarium déjà colonisé (dont le cycle de l'azote a été complété déjà), il est possible d'ajouter un deuxième filtre (celui qui ira dans le nouvel aquarium) dans l'aquarium déjà colonisé durant une semaine pour que les bonnes bactéries s'y installent. Il est aussi possible de simplement transférer certaines masses filtrantes du filtre déjà colonisé dans le nouveau filtre. Il est fortement conseillé d'ajouter des décorations et du substrat de l'aquarium colonisé vers le nouveau puisque la majorité des bactéries se maintiennent sur des supports solides, et non dans l'eau. Une fois ces changements apportés, vous pourrez remplir le bac d'eau et y ajouter le filtre, le substrat et les décorations. Il faudra tester l'eau tous les 2/3 jours par la suite. (Des nitrites nous indiquent qu'il faut encore attendre mais des nitrates sont bon signe car ils confirment que l'aquarium est bien rôdé : en effet pour transformer des nitrites en nitrates il faut que les bactéries nitrobacter soient en place, donc il y a évidemment déjà eu pic de nitrites). Voici enfin une méthode à n'utiliser que lorsque l'on doit réensemencer un aquarium après un traitement (après avoir en général changé 50 % de l'eau de celui-ci puis filtrer pendant 5 jours sur charbon actif, donc les bactéries... Une marque recommandée par des spécialistes : Biockik de Oase, (ainsi que trois autres ici ) utilisée par les grands aquariums de France et les zoos. Mais juste cette marque car vous en trouverez beaucoup en animalerie, vous n'aurez que l'embarras du choix. La plupart ne sont que poudre de perlinpinpin... Vous pourrez trouver ce petit pot en animalerie ou sur internet aux environs de 9 € (pour traiter 5000 litres). On respecte les doses inscrites, afin d'éviter l'effet inverse et polluer son bac. Mettre vos axolotls dans un bac type bac à vêtements en plastique assez spacieux, et avec chaque jour un changement d eau qui aura reposé au moins 24h afin de la déchlorer. L'idéal est donc d'avoir deux bacs de ce type pour avoir toujours de l'eau reposée et les changer de récipient chaque jour. J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axoltols.. Vos changements d'eau mensuels : Vous devez changer 30 % du volume de votre eau pour faire baisser la pollution naturelle due à un espace enfermé (l'aquarium) afin d'évacuer les nitrates (No3) et rétablir un Ph et Gh corrects, il est inutile de reposer cette eau lors des changements ajout est si minime que cela n' amène pas assez de chlore dans l aquarium, une fois dilué il n y a rien. alors que dans un bac infirmerie avec 100 % d eau là oui il faut la faire reposer et parfois 48h et parfois y mettre du sera car la chloramine met 15 jours elle à s'évaporer... (plus d'infos ici)
- Axolotls et cie,Quelle groupe froid ou rafraîchisseur choisir
Il est important de choisir un groupe froid adapté au litrage de son aquarium et à sa pompe. A unrapport qualité/prix intéressant. Haut de page quelle filtration? quelle filtration? GROUPES FROIDS Cliquez sur les images pour être dirigé vers le site marchand EHEIM Filtre externe pour Aquarium Professionel 3 Electronic 1200 Groupe froid de 600 à 1000 l Boyu Débit : 600-2000 l/h Taille recommandée pour aquarium : 80 à 400 litres Hailea nutriments Refroidisseur Ce modèle HC150A est conçu pour refroidir un réservoir ou un aquarium de 50 à 300 litres. Branchement Le tuyau de la descente directement dans le filtre externe et de la sortie du filtre externe directement a l’entrée du groupe froid et de la sortie du groupe froid vers l’aquarium. Et pour le réglage de la température, appuyer sur « set » et avec les boutons de chaque côté choisir la température puis c’est tout La température indiquée quand vous allez le mettre en route est la température de votre eau. CLIMATISEURS Climatiseur Mobile Ventilateur Portable Refroidisseur D'air Olimpia Splendid Climatiseur Mobile 8.000 BTU/h, 2,1 kW, 01913 Dolceclima Compact 8 P, Gaz Naturel R290 SHINCO 9000BTU Climatiseur Mobile avec Fonction-3-en-1,.Climatisation, Déshumidificateur, Ventilateur, OneConcept MCH-2 V2 FreshLine - Rafraîchisseur d'air, Ventilateur, Econome, 65W, Volume d'air de 400m³/h, Humidificateur/Nettoyeur, Filtre poussière intégré, Blanc
- Axolotls et cie, Clinique NAC de Toulouse
Chirurgie de précision ici pour cette dendrobate, opération de haut vol. CLINIQUE DES NACS DE TOULOUSE Share J'ai souhaité vous parler de cette clinique car une brillante équipe y officie : les docteurs Feix, Breuil et Chappe . J'ai été stupéfaite par leurs exploits. Ils sauront également soigner vos axolotls comme l'a confirmé le docteur Chappe. Le docteur Breuil s'occupe plus spécialement des amphibiens et reptiles. "Nous n'acceptons pas que les NAC à plumes, à poils, ou à écailles, les amphibiens sont aussi les bienvenus! Voici le cas d'une petite Dendrobate (Dendrobates tinctorius azureus) qui s'est fait mangé la paroi abdominale par un grillon. Il a donc fallu anesthésier puis suturer ce magnifique animal de 2g. La calculatrice pour établir la dilution anesthésique et les lunettes loupes se sont révélées de précieuses alliées." Voici à présent une autre opération incroyable qui concerne un axolotl ! oui, oui notre cher amphibien fait partie de leurs patients : "Même les amphibiens peuvent être opérés! Voici un Axolotl (Ambystoma mexicanum) qui a subit une entérectomie (retrait d'une partie de l'intestin) cette semaine à la clinique. Un chat a malheureusement laissé traîner ses griffes dans le bocal et a perforé la paroi abdominale et les intestins !" Examen hors de l'eau sous anesthésie et avec irrigation des branchies. Il a été anesthésie exactement comme un poisson en bain puis relais goutte a goutte sur les branchies (avec Isoflurane dans l'eau). le post op est compliqué et les griffes de chat respectent leur réputation un phénomène septicémique se met en place rendant le pronostic sombre malgré les antibiothérapie mise en place" (L'issue a malheureusement été fatale pour cet axolotl qui a succombé à la surinfection, les griffes creuses des chats retenant toutes les bactéries) . "Petite vidéo montrant notre petit montage pour l'anesthésie d'un poisson. Une tubulure permet d'apporter un flux d'eau continu directement dans sa bouche. Ainsi les branchies sont toujours humides avec un poisson émergé. L'anesthésique n'est autre qu'un gaz qui est dissous dans cette eau. Et le tour est joué! " https://www.facebook.com/cliniquenactoulouse/videos/382123358644306/ Cette Rainette verte (Hyla arborea) sauvage nous a été présentée en consultation par la propriétaire du chat qui l'a agressée. Elle présentait une fracture ouverte du fémur et une fracture fermée du métatarse. Etant donné que cette petite rainette acceptait de se nourrir en captivité, la décision chirurgicale a été prise. En effet, l'amputation étant indispensable, elle n'était pas relachable. Nous avons tout de même pu poser une broche dans le métatarse fracturé. Quelques mois plus tard, sa protectrice nous a appelé pour nous informer de sa très bonne santé! Le 25/01/2016 je vous invite à visiter la page de La clinique des NAC de Toulouse :https://www.facebook.com/cliniquenactoulouse/ 17 impasse Teynier Et voici le site : http://www.clinique-nac.com/ 31000 Toulouse 05 61 57 99 63 Ne les submergez pas d'appels par respect pour leur travail, des contacts mails ou via leur page facebook ainsi que bien évidemment une prise de rendez vous pour une consultation parait le plus approprié, tous vos NAC y seront chouchoutés. Un travail aussi impressionnant méritait un encart pour féliciter des docteurs aussi dévoués et doués.
- Mycoses | France | Axolotls et Cie
L'axolotls comme ses congénères aquatiques attrape des maladies, infections ou peut etre blessé, le soigner oui, mais comment? MYCOSES & FLAVOBACTERIUM MYCOSES : CHAMPIGNONS Symptômes : Un fin duvet blanc se développe sur la partie de l'organisme touchée. La mycose présente très nettement un aspect cotonneux. Si ce sont les branchies (très fragiles), celles-ci régresseront, et l'animal, ayant du mal à respirer, se tiendra en permanence en haut de l'aquarium. Cela peut-être suite à une plaie. Une eau trop chaude favorise également les mycoses (on considère qu’au-dessus de 22°C les risques augmentent).Des restes de nourriture qui ont moisi (d’où l’importance de veiller à nettoyer les vestiges de leurs repas passé 24h). Effet secondaire suite à un traitement qui aura réduit l’immunité de l’axolotl. Ou enfin une eau trop acide (Gh bas) ou trop dure (GH trop haut), dans ce cas procéder à un réajustement de ces paramètres : voir article . Beaucoup de mycoses disparaissent d’elles-mêmes : on laisse l’axolotl tranquille lumières éteintes dans son aquarium et on observe 12 h après et 24h après. Si la mycose n’a pas disparu 24 à 48h après un traitement s’impose. Traitement : Préparez un bac infirmerie dans lequel vous aurez préalablement dissout le sel non iodé sel de Guérande gris car il ne contient aucun ajout d'iode, ou le sel régénérant de lave vaisselle type Apta, Calgonit (cf section Pharmacie et nécessaire à acheter pour les détails) , pour ce faire préparez-vous une boite à l’avance avec du sel pilé, ce qui permettra à celui-ci de se dissoudre plus facilement. Une fois cela fait pour pourrez plonger votre petit malade dans ce bac. Sinon vous avez Temerol (1,75 ml/5 litres d'eau, pendant trois jours en changeant chaque jour le mélange) et esha 2000 en animalerie. Autant préférer la première méthode mais si l’atteinte est très importante et que le sel ne soigne pas passer au Témérol ou à l'Esha qui donne de bons résultats (une réserve sur le Témérol à utiliser avec parcimonie en raison de ses nombreux additifs, le Ketoderm a été également préconisé par le vétérinaire de Montpellier plutôt que du Témérol , il reste collé à la mycose et ne se dissout pas dans l'eau permettant un soin tout en douceur et très efficace. DOSAGES : Traitement intensif : Jamais plus de 20 minutes dans un bain salé, ou 30 mn en deux fois matin et soir (préconisé par un vétérinaire spécialisé, car ensuite cela endommage la peau et les branchies, mais demander sur le groupe ou site section santé avec photo à l'appui afin de mesurer la gravité de la mycose ! Légère mycose : 1 cuillère à café pour 1 litre d’eau pendant 20 minutes puis on le remet dans un autre bac infirmerie jusqu’au lendemain, à répéter durant les 3 jours de traitement. Si la mycose persiste ou bien qu’elle était très étendue ou sévère ; un traitement choc donc avec une dose de sel doublée : 2 cuillères à café de sel pour 1 litre d’eau. 15 minutes pas plus. Dernière possibilité trois cuillères à café de sel pour 1 litre d’eau et 10 minutes uniquement ! On peut poursuivre ce traitement pendant trois jours si cela s’avère nécessaire. Mais jamais plus sur ce dosage très important! Un bain de sel n'est pas anodin pour l'axolotl, il peut si donné en excès lui causer plus de tort que de bien ! Un traitement permanent implique un dosage plus faible 1 cuillère à café pour 10 litres d’eau. Plutôt dans le cas d’un voile bactériologique infectieux (avec taches jaunes).Important : on ne réutilise jamais la solution salée on la jette après chaque traitement (et l'on prend bien soir de laver soigneusement le bac hôpital car les bactéries s'y déposent) Et ce traitement ne peut durer plus de 6 jours. Un mycose se soigne également très bien avec du Ketoderm (disponible en pharmacie), il s'agit d'une pommade qui présente l'avantage d'être imperméable. (Conseillé par un vétérinaire spécialisé sur Montpellier). Produit voogle de easylife après confirmation auprès de easylife que cela est bien naturel comme le filter médium, et adapté aux axolotls je confirme que ce produit est top pour traiter la mycose (Altaria) Les mycoses des yeux Il s'agit plus précisément d'un voile opaque sur l’œil, cette mycose étant d'origine bactérienne l'on préconise un traitement avec le Temerol ou l'Esha 2000 sur 3 jours, ou 6 jours. Flavobactérium Columnare Mycose fulgurante dûe à une bactérie L'on observe une mycose qui peut débuter dans les branchies mais très vite se retrouver sur et dans la bouche, sur la queue, cette mycose est différente de la classique mycose que l 'on rencontre souvent avec nos loulous. Elle est très épaisse et d'une avancée ultra rapide puis peut prendre tout le palais et la bouche. Certains axolotls qui ne réagissent pas au traitement classique tel le Temerol ou le bain de sel dans ce cas le vétérinaire à préconisé : 3 cuillère à café dans un litre d'eau pendant 30 mn (oui vous avez bien lu) le premier jour puis 2 cuillères à café pendant 20 mn le second jour et enfin 3 cuillères à café pour 1 litre d'eau pour une durée de 10 minutes, le troisième jour. Surtout il ne faut pas commettre l'erreur de prendre une banale mycose pour cette infection, je répète que la mycose est 10 fois plus épaisse et progresse dans la journée, l'animal ne se nourrit plus également. Si vous n'avez pas de vivant dans votre aquarium vous ne pouvez être concerné. Cette bactérie du nom de Flavobacterium* Columnare, se trouve présente dans des guppys (probablement d'autres poissons mais le cas observé et étudié par les vétérinaires concerne le guppy. Celui-ci peut être porteur sain ou non. Si l'axolotl le gobe il sera infecté mais également en mangeant ou aspirant au sol du sable qui aura été infecté par les déjections des guppys. Traitement Marbosyl (antibiotique à large spectre souvent préparé par le vétérinaire lui-même, très volatile ne se conserve pas) ou Amoxiciline, le premier étant plus adéquate mais si votre vétérinaire n'en a pas il pourra vous diriger vers le second. Voici les dosages : avec seringue à insuline par exemple, une unité (1ml par axolotls par poids de 50 grammes pendant 8 à 10 jours dans la nourriture ou bien dans la bouche. *La maladie de Columnaris est principalement un épithélium infectieux qui provoque des lésions nécrotiques des branchies et de la peau. Les infections peuvent devenir systémiques. Les maladies sont rarement spontanées, mais influencées par plusieurs éléments comme la température de l'eau et d'autres facteurs tels qu'un faible niveau d'oxygène dissous, un niveau élevé d'ammoniaque et de charge organique (NO2). La bactérie peut également être transportée par certains poissons comme le guppy entre autres, et moules d'eau douce. Certains seront porteurs mais ne déclencheront pas la maladie et d'autres en mourront. L'axolotl peut donc l'attraper même si les poissons cohabitant avec lui semblent en excellente santé.
- Axolotls et cie, Histoire de l'axolotl et mythe
Les connaissances sur l’axolotl sont toutefois relativement récentes puisqu'elles datent de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème. Haut de page histoire histoire La légende de l'axolotl et son histoire à travers culture et science. Share L’axolotl : de la science à l’imaginaire Il peut arriver qu’un animal possède un fort pouvoir d’évocation symbolique non en raison d’observations populaires mais à la suite d’observations scientifiques qui révèlent des caractéristiques insolites de l’animal. Celui-ci suscite alors non des croyances ou des mythes mais un imaginaire littéraire. C’est particulièrement le cas pour l’axolotl, larve d’une salamandre du Mexique, à peine mentionnée dans la mythologie aztèque Tout au plus l’axolotl – « chien d’eau » (atl, eau,... et aujourd’hui encore méconnue non seulement du grand public, à l’exception du Mexique, mais souvent même des personnes cultivées. L’axolotl a été au cœur d’une controverse scientifique au XIXe siècle et ses caractéristiques biologiques surprenantes ont inspiré non des mythes populaires mais un motif littéraire attesté dans plusieurs œuvres de fiction, des années 1950 à nos jours. Définition actuelle : L’axolotl est la forme larvaire de l'Ambystoma mexicanum, une espèce de salamandre vivant dans les lacs des hauts plateaux du Mexique. Il mesure entre 20 et 25 cm de longueur, avec une queue aplatie latéralement et des branchies déployées sur les côtés de la tête. Il possède quatre doigts aux pattes avant et cinq aux pattes arrières. Une crête membraneuse court sur son dos et le long de sa queue. La tête triangulaire possède deux grands yeux dépourvus de paupières. L’axolotl est de couleur gris-brun pour la variété sauvage ; en élevage, les axolotls sont le plus souvent dépigmentés, voire albinos. À l’état métamorphosé, l’axolotl a perdu ses branchies et sa crête membraneuse, il respire et vit sur terre, mais il a conservé sa queue . L’axolotl ne se transforme que très rarement et il peut se reproduire à l’état larvaire, phénomène appelé néoténie. L’absence de métamorphose est due à une insuffisance de sécrétion d’hormones thyroïdiennes due au milieu aquatique froid et pauvre en iode dans lequel vivent les axolotls. Des métamorphoses ont pu être obtenues expérimentalement chez des axolotls par l’injection d’iode ou d’hormones thyroïdiennes. On a également observé des métamorphoses spontanées chez des axolotls acclimatés aux plaines chaudes. Une seconde caractéristique biologique remarquable de l’axolotl est sa forte capacité de régénération : ses blessures guérissent en reconstituant les tissus et ses membres amputés repoussent (queue, pattes). L’axolotl est devenu un précieux animal de laboratoire pour les recherches expérimentales en embryologie et en physiologie. À l’état sauvage, l’animal est une espèce protégée, mais ses variétés dépigmentées et albinos sont autorisées à la commercialisation comme animaux domestiques.Ces connaissances sur l’axolotl sont toutefois relativement récentes puisqu'elles datent de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème. Peu à peu, en effet, la science a découvert les propriétés surprenantes de cet animal. La controverse du 19ème siècle Jusqu’au 18 ème siècle, l’axolotl était considéré comme une sorte de poisson. Le 19 ème siècle l’a correctement classé dans la catégorie des salamandres, mais en s’interrogeant sur sa nature larvaire ou définitive. En 1807, Georges Cuvier et Alexander von Humboldt expriment leur hésitation dans un opuscule intitulé Recherches anatomiques sur les reptiles, regardés encore comme douteux par les naturalistes, réalisé à l’occasion de l’axolotl. En 1829, dans la seconde édition de son Règne animal, Cuvier classe encore l’axolotl parmi les batraciens à branchies permanentes – « Tant de témoins, écrit-il, assurent qu’il ne les perd pas, que je m’y vois obligé » – mais c’est bien à contrecœur car il a l’intime conviction que l’axolotl est une larve de salamandre. Durant la première moitié du 19ème siècle, deux thèses opposées divisent les naturalistes. Pour les uns, comme Benjamin Barton, Johan Jacob von Tschudi, Luigi Calori ou Everard Horne, les axolotls sont une espèce distincte sous leur forme définitive et ne connaissent pas de métamorphose. D’autres naturalistes, au contraire, comme George Shaw, Pierre-André Latreille, Carl Mayer ou John Edward Gray, sont persuadés que les axolotls, bien qu’ils puissent se reproduire, sont des larves d’une espèce de salamandre dont on n’a pas encore pu observer la métamorphose à l’état adulte. Un événement crucial eut lieu en 1865. Le professeur Auguste Duméril, du Muséum d’histoire naturelle de Paris, qui avait reçu en 1864 plusieurs spécimens d’axolotls, observa une série de naissances : la plupart des nouveau-nés se développèrent en reproduisant la forme de leurs parents, mais quelques-uns subirent une transformation inattendue en salamandre terrestre, après avoir perdu leurs branchies et leur crête membraneuse. C’était la preuve que l’axolotl était bien une forme larvaire et non une forme achevée. Duméril publia en 1866 un mémoire intitulé « Observations sur la reproduction, dans la ménagerie des reptiles du Muséum d’histoire naturelle, des axolotls, batraciens urodèles à branchies extérieures du Mexique, sur leur développement et sur leurs métamorphoses ]Nouvelles Archives du Muséum d’histoire naturelle de.... Il concluait à la pertinence de la thèse larvaire. L’année suivante, Duméril publiait un second mémoire pour décrire une autre particularité des axolotls, leur pouvoir de régénération, qui donne parfois lieu à des anomalies anatomiques : « Description de diverses monstruosités observées à la ménagerie des reptiles du Muséum d’histoire naturelle sur les batraciens urodèles à branchies extérieures dits axolotls » . Dès la fin du XVIIIe siècle, des naturalistes avaient expérimenté la capacité de régénération des lézards et des tritons : chez ces derniers, un membre coupé sept fois de suite repoussait sept fois et un œil nouveau remplaçait celui dont on avait fait l’ablation. Concernant les axolotls, Duméril constate « combien est puissante la force qui, chez ces animaux, répare les pertes que les tissus ont subies » Il est éclairant de comparer les deux articles consacrés à l’axolotl, à vingt ans d’écart, par le Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle (Larousse). Dans l’édition de 1866, les résultats de Duméril n’étant pas encore connus, la classification de l’axolotl est présentée comme douteuse alors que dans le 2e supplément, publié en 1888, l’axolotl est bien identifié comme une larve de salamandre et il est fait mention de sa capacité de régénération. L’animal de laboratoire... Dès le début du 20ème siècle, en raison de ses caractéristiques, l’axolotl apparaît aux scientifiques comme un remarquable animal de laboratoire pour l’étude de la biologie du développement et de l’évolution. Dans les années 1910-1920, Julian Huxley expérimente sur des axolotls à l’Université d’Oxford. Les métamorphoses provoquées artificiellement et le succès de greffes de membres surnuméraires sont parfois exploités idéologiquement comme une preuve de la supériorité des thèses prônant la modification provoquée des espèces naturelles (le lyssenkisme) sur la théorie du déterminisme génétique : « L’expérience pratiquée sur l’axolotl a permis aux savants soviétiques de porter un nouveau coup aux théories réactionnaires », peut-on lire dans les Études soviétiques. Les spécificités biologiques de l’axolotl – possibilité de métamorphose, capacité de régénération, aptitude aux greffes, fréquence des mutations génétiques dans l’espèce – sont d’un grand intérêt pour la compréhension des mécanismes du développement normal ou anormal (cancer) des cellules, des organes, des membres, ainsi que du rôle des hormones et des gènes. On teste sur l’axolotl les effets des vitamines, des rayons X, des hormones, des modifications du milieu, des greffes, des manipulations génétiques, etc. Une recherche du mot « axolotl » sur Google : Les termes les plus fréquents sont significatifs : « régénération », « développement », « évolution », « métamorphose », « mutation ». La dimension « fantastique » pour un profane – est présente : mutants blancs, aveugles ou albinos, changements de sexe, greffes de pattes et même de têtes supplémentaires . N. J. De Both, « Transplantation of Axolotl heads ». L’inclassabilité La science s’est heurtée au problème de la place de l’axolotl dans la classification des animaux. Comme l’écrit H. M. Smith, « aucun animal […] n’a été plus diversement traité de manière taxinomique que l’axolotl H. M. Smith, : On a d’abord hésité à le classer parmi les poissons ou parmi les amphibiens, puis on a discuté de sa place parmi les amphibiens ayant acquis leur forme définitive ou encore à l’état larvaire. La découverte de sa néoténie a fait de lui un animal paradoxal qui peut se reproduire à l’état larvaire. L’anthropologue Mary Douglas a montré que les animaux perçus comme inclassables dans une culture – par exemple le porc chez les Hébreux, parce qu’il a les pieds fendus mais ne rumine pas, ou le pangolin chez les Lele d’Afrique, parce qu’il vit sur terre mais possède des écailles comme un poisson – se voient nécessairement investis d’une charge symbolique. La possible métamorphose. L’axolotl relève bien évidemment de l’imaginaire de la métamorphose, si présent dans les mythes, les légendes, les contes et la littérature fantastique, depuis Ovide jusqu’à Kafka. La spécificité de la métamorphose de l’axolotl est d’être « possible », à la différence du têtard qui se transforme obligatoirement en grenouille, et de certains amphibiens, comme le protée, dont la métamorphose est impossible. La métamorphose facultative suscite une série de questions. Pourquoi n’y a-t-il pas de métamorphose ? Qu’est-ce qui peut déclencher la métamorphose ? Quelle est l’apparence de l’animal après la métamorphose ? Sachant que l’axolotl est la forme larvaire d’une salamandre, le symbolisme de l’axolotl va rejoindre celui des amphibiens à métamorphose, comme la grenouille, c’est-à-dire des animaux qui passent à un niveau supérieur de développement, et l’axolotl a d’autant plus de « mérite » que cette transformation est « facultative ». La métamorphose des batraciens est typiquement le passage d’un monde inférieur (état larvaire, eau) à un monde supérieur (état adulte, air et terre). Chez la grenouille, l’abandon de la queue, qui représente l’animalité, est fortement symbolique. Cet animal est symbole de naissance et de renaissance après la mort chez les anciens Égyptiens et les chrétiens. Pour l’esprit moderne, la métamorphose des batraciens est une image emblématique du processus évolutif, qu’il s’agisse de l’origine aquatique de la vie et de l’adaptation aérienne d’espèces sorties de la mer, ou bien de la naissance humaine lorsque le nouveau-né quitte le liquide amniotique pour l’air libre.Des biologistes ont souligné la durée exceptionnellement longue de la période juvénile dans l’espèce humaine et n’ont pas hésité à appliquer à l’homme le terme de « néoténie » ouvrant ainsi la voie à l’idée que l’humanité est peut-être comparable à des axolotls, en attente de quelque métamorphose. Ce motif ne manquera pas d’être exploité par la littérature de l’imaginaire. La régénération L’étonnante capacité de l’axolotl à régénérer des tissus lésés, des organes endommagés ou des membres amputés évoque naturellement des références mythologiques ou légendaires : la repousse magique de têtes tranchées, par exemple l’hydre de Lerne affrontée par Hercule, ou de jambes coupées ; la guérison miraculeuse de plaies qui se referment. En expérimentant sur les axolotls, la science cherche à réaliser le rêve de techniques médicales permettant à l’homme de régénérer des parties de son corps malades ou mutilées. L'axolotl mexicain, "monstre aquatique" en langue nahuatl, objet de la curiosité scientifique pour sa capacité à régénérer des organes endommagés comme l'oeil ou le cerveau, est menacé d'extinction en raison de la pollution de son habitat à Xochimilco, zone lacustre du sud de Mexico. Cette petite créature (Ambystoma mexicanum) qui peut atteindre 30 centimètres vit, se reproduit et meurt entre 10 et 20 ans en étant toujours à l'état de larve. La couleur de cette petite salamandre qui refuse la métamorphose peut aller du blanc laiteux au noir d'encre, en passant par le vert olive. L'axolotl peut pondre jusqu'à 1.500 oeufs par quatre fois par an. L'animal fascine les biologistes qui étudient sa programmation cellulaire lui permettant une forte résistance au cancer et la possiblité de récréer certaines parties de son cerveau ou de se regénérer un oeil. Mais c'est une espèce en risque de disparition. On ne trouve maintenant que 0,3 axolotl par kilomètre carré contre 1.000 en 1996, selon un relevé réalisé cette année par l'Université nationale autonome du Mexique (Unam) dans les labyrinthes aquatiques de Xochimilco. Cela est dû à la "mauvaise qualité de l'eau", polluée par les eaux usées de la mégalopole, les pesticides déversés par les cultivateurs locaux et les déchets laissés par les milliers de touristes qui visitent ce quartier, vestige de Tenochtitlan, le Mexico de l'ère préhispanique, explique Cristina Ayala, experte en sciences biologiques. A cela s'ajoute l'introduction depuis les années 70 de milliers de poissons destinés à la pêche, comme la carpe de Chine ou le tilapia d'Afrique. Ils adorent les oeufs de l'axolotl et sont un rude concurrent pour son alimentation. Tentative de sauvetage Un groupe de scientifiques de l'Unam a mis en place, sous les auspices de l'université britannique du Kent, un projet pour tenter de sauver l'animal. Il s'agit d'essayer de convaincre les agriculteurs locaux d'abandonner l'utilisation des pesticides et l'aquaculture d'espèces étrangères, pour que l'axolotl puisse de nouveau se développer dans un environnement favorable. En échange, on donnerait aux produits agricoles locaux une certification écologique, avec la valeur ajoutée que cela peut signifier sur le marché. Pour le moment, trois canaux expérimentaux de Xochimilco ont permis la reproduction d'une centaine d'animaux, explique Horacio Mena, coordinateur du projet, qui inclut un élevage en laboratoire. Une dizaine d'agriculteurs ont été convaincus d'adopter un système permettant le maintien de la propreté des canaux grâce à des plantes aquatiques. La localisation de ces "refuges" est gardée secrète afin d'éviter le vol d'axolotl pour le revendre comme animal domestique ou pour la confection de potions médicales. L'axolotl "se développe dans beaucoup de laboratoires dans le monde, dans des aquariums. Bien qu'il soit ainsi préservé de manière artificielle, il y vit une vie plus cosmopolite et transnationale", dit en souriant l'anthropologue mexicain Roger Bartra. Pour lui, la capacité de l'animal à rester une larve est une métaphore de l'identité mexicaine après la révolution du début du XXe siècle, un être "stagnant dans une apparente jeunesse éternelle", mais incapable d'aller vers la modernité. Source: AFP Pátzcuaro (Mexique) - Le ronronnement des filtres à aquariums trouble la quiétude du monastère: plusieurs heures par jour, des religieuses mexicaines interrompent leurs prières pour prendre soin de leur élevage d'achoques, des salamandres aquatiques qui fascinent les scientifiques pour leur capacité à régénérer leurs organes endommagés. Le lac de Patzcuaro, dans l'Etat du Michoacan (ouest), est l'habitat naturel de l'ambystoma dumerilii, le nom scientifique de cette espèce d'amphibiens. Mais la pollution de cette vaste entendue d'eau et l'introduction de poissons prédateurs ont fait chuter la population d'achoques. Au point que cette salamandre aquatique à la peau verte-brune tachetée de noir, et dont les branchies externes font penser à une collerette marron et spongieuse, a été inscrite sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN): dans la catégorie "en danger critique", juste avant celle "éteinte à l'état sauvage". "Il reste très, très peu d'achoques en liberté", leur nombre a baissé "de manière dramatique" depuis les années 1980, déclare à l'AFP Maria Esther Quintero, en charge des espèces protégées auprès de la Conabio, entité du gouvernement mexicain qui étudie la biodiversité. A l'image de son cousin l'axolotl mexicain (Ambystoma mexicanum), "monstre aquatique" en langue nahuatl, également menacé d'extinction en raison de la pollution de son habitat à Xochimilco, zone lacustre du sud de Mexico, l'achoque peut régénérer ses cellules, ce qui intéresse grandement les chercheurs, notamment dans la lutte contre le cancer. Pour ces raisons, l'achoque est prisé pour ses vertus médicales supposées et consommé en soupe ou en sirop. Les nonnes du monastère Marie immaculée de la santé, dans la ville de Patzcuaro, en préparent et en vendent depuis plus d'un siècle. - "Un mâle et trois femelles" - Quand elles ont vu que les créatures à l'origine de leur gagne-pain étaient menacées, les religieuses ont décidé d'agir. Sous l'impulsion d'un prêtre biologiste de formation, elle ont retroussé les manches de leur habit blanc et lancé un élevage entre les murs du monastère. "Si on faisait rien, (l'achoque) allait s'éteindre (...) C'est pour être juste avec la nature que nous avons commencé à travailler pour préserver cette espèce", explique soeur Maria del Carmen Pérez. Au fil des années, les religieuses de ce monastère sont devenues de véritables expertes de cette salamandre. Elles ont ainsi constaté que les résultats étaient bien meilleurs dans le cadre de la reproduction "avec un mâle et trois femelles", explique à l'AFP soeur Ofelia Morales Francisco, qui se consacre à cette espèce depuis 18 ans. Elles ont également compris que la première femelle à pondre des oeufs devait rester dans le même aquarium, tandis que les autres étaient transférées vers d'autres bocaux. Ils remplissent deux pièces entières de ce bâtiment religieux situé au sommet d'une colline de la ville de Patzcuaro. Sous le regard d'un enfant Jésus et d'une croix placés à proximité de l'aquarium-nurserie, chacune des femelles pond entre 300 et 400 oeufs à chaque ponte. Vient ensuite une étape délicate: "prendre soin des petits car il y a un certain cannibalisme entre eux", poursuit soeur Ofelia, qui consacre quelque six heures par jour à la reproduction des salamandres. Celles-ci se nourrissent de crustacés, de petits poissons et de différents types de vers de terre. Les religieuses sont aujourd'hui au maximum des capacités de leur élevage, qui accueille 300 individus. Mais le lac reste trop pollué pour accueillir à nouveau des achoques, explique soeur Ofelia. - Dons et sacrifices - "C'est pourquoi nous donnons une parte de cette population aux universités. Le reste des achoques en surnombre, on le sacrifie pour faire les sirops", indique-t-elle, soulignant que les nonnes cuisinent aussi régulièrement de "délicieuses soupes" à base d'achoques. Soeur Ofelia refuse en revanche de s'étendre sur les recettes de la vente des sirops. Pour Maria Esther Quintero, l'experte des autorités mexicaines en charge de la biodiversité, ces religieuses représentent "le plus grand espoir" pour préserver cette espèce qui "possède le génome le plus important que l'on connaisse", toutes espèces confondues sur Terre. Cette créature, qui peut mesurer jusqu'à 20 centimètres de long, est "très importante dans le cadre de recherches sur la reproduction de tissus chez les humains", ajoute Mme Quintero. Le Zoo de Chester, à proximité de Liverpool en Angleterre, travaille en partenariat avec une équipe mexicaine pour déterminer le nombre précis d'achoques restants dans le lac de Patzcuaro. L'achoque est le frère jumeau terrible du dieu Quetzalcoatl, selon la mythologie purepecha, peuple amérindien originaire de l'Etat de Michoacan. Mme Quintero estime que si les espèces envahissantes, comme la carpe, étaient éliminées du lac, l'achoque pourrait retourner dans l'eau où, selon cette mythologie, il s'était caché afin de ne pas être sacrifié. L’axolotl comme mythe littéraire Trois écrivains ont exploité de manière significative le motif de l’axolotl, dans les différents genres de la littérature de l’imaginaire : Robert Abernathy (L’axolotl, 1954) pour la science-fiction, Julio Cortazar (Axolotl, 1956) pour le fantastique,Caza (Axolotls, 1982) pour la fantasy Éditions utilisées : « L’axolotl » de Robert Abernathy.... Ce n’est pas un hasard si le mot « axolotl » figure dans tous les titres, même chez Cortazar qui aurait pourtant pu employer le terme espagnol ajolote. Le mot « axolotl », indépendamment de son origine aztèque, possède une connotation d’étrangeté, voire même « extraterrestre » , et rappelle les noms donnés par Lovecraft Écrivain américain (1890-1937) connu pour ses récits... à ses divinités (Cthulhu, Yog-Sothoth…). Axolotl (1956) de Julio Cortazar : Cette nouvelle fantastique de l’écrivain argentin raconte comment un homme, fasciné par les axolotls du Jardin des Plantes de Paris, se retrouve dans le corps de l’un d’eux, tandis que l’esprit de l’axolotl prend possession de son enveloppe charnelle humaine. « Je collai mon visage à la vitre de l’aquarium, mes yeux essayèrent une fois de plus de percer le mystère de ces yeux d’or sans iris et sans pupille. Je voyais de très près la tête d’un axolotl immobile contre la vitre. Sans transition, sans surprise, je vis mon visage contre la vitre, je le vis hors de l’aquarium, je le vis de l’autre côté de la vitre. Puis mon visage s’éloigna et je compris » p. 263.. Comme le narrateur prétend être devenu un axolotl et se trouver dans un aquarium, il faut justifier l’existence matérielle du récit : Cortazar trouve une solution astucieuse à ce problème en faisant de lui-même l’homme dont l’esprit est celui d’un axolotl. Le narrateur termine en effet son récit par la phrase suivante : « Cela me console de penser qu’il [l’humain dans lequel est passé l’esprit de l’axolotl] va peut-être écrire quelque chose sur nous ; il croira qu’il invente un conte et il écrira tout cela sur les axolotls » p. 264.. Ainsi, le narrateur est un homme devenu axolotl et l’écrivain est un axolotl devenu humain. Le jeu des métamorphoses – qui est plutôt ici un échange de corps, ou d’esprits – apparaît plus complexe encore lorsque le conte laisse entendre que les axolotls, avec leur immobilité quasi minérale, leurs « visages aztèques [qui incitent à] tomber dans la mythologie » p. 262., conduit le narrateur à « voir dans les axolotls une métamorphose qui n’arrivait pas à renoncer tout à fait à une mystérieuse humanité ». Les axolotls semblent témoigner d’« un lointain royaume aboli, un temps de liberté où le monde avait appartenu aux axolotls » , p. 263.. On est ainsi tenté de faire des axolotls une figure symbolique des civilisations précolombiennes disparues. L’insistance avec laquelle Cortazar rappelle leur nom aztèque, leur visage et leur corps de pierre, mais aussi son identification aux axolotls, vont dans ce sens. Cette hypothèse est confirmée par deux chercheurs américains qui retrouvent ce motif du « double » indien et de l’échange de personnalité dans une autre nouvelle de Cortazar, La nuit face au ciel(1956), où un motocycliste accidenté en train de mourir dans un hôpital s’identifie à un guerrier sacrifié par les Aztèques T. J. Knight & A. H. Krull, « The Hidden Indian in....Le conte de Cortazar évoque aussi le célèbre apologue chinois où le sage Tchouang-Tseu, qui rêve qu’il est un papillon, se demande à son réveil s’il n’est pas un papillon en train de rêver qu’il est Tchouang-Tseu. L’axolotl, emblème de la métamorphose et de l’inclassabilité, auxquelles s’ajoute une connotation aztèque, a ainsi inspiré Cortazar pour ce récit où sont abolies les frontières séparant l’homme et l’animal, le passé et le présent, le Blanc et l’Indien, le vivant et le minéral. L’axolotl (1954) de Robert Abernathy : Dans ce récit, publié sept ans avant que des hommes ne soient envoyés dans l’espace, Abernathy imagine que le premier astronaute quittant l’atmosphère terrestre subit une métamorphose qui le transforme en un être nouveau, doué de pouvoirs supérieurs. La référence à l’axolotl est explicite, non seulement dans le titre, mais encore dans des paragraphes en contrepoint du texte principal, qui décrivent la vie et la transformation de l’amphibien mexicain. L’analogie est systématiquement développée. Tel l’axolotl, l’homme est décrit comme une forme inachevée qui a la capacité de se reproduire à l’état larvaire : « Pendant longtemps les biologistes nous ont raconté que l’homme n’était qu’un fœtus attardé, une sorte d’embryon qui vieillit sans jamais vraiment parvenir à l’état adulte. Maintenant je sais pourquoi : les conditions de maturité, la destinée pour laquelle nous avons été créés, n’existent pas sur terre… » R. Abernathy, op. cit., p. 57.. Certains axolotls, poussés par leur instinct, quittent la « vase noirâtre [des] eaux stagnantes » pour aller vers l’air, la terre et la lumière ; de même, le héros d’Abernathy est mu par une force irrépressible qui le conduit à s’arracher à la Terre et à sa pesanteur, afin de rejoindre l’espace et les étoiles. Lors de sa métamorphose, l’axolotl perd ses branchies et la crête membraneuse lui permettant de nager ; l’astronaute voit tomber ses ongles, vestiges de notre animalité, et ses poumons deviennent inutiles dans le vide spatial. La transformation a lieu après le passage de la fusée à travers des « rayons cosmiques primaires [qui sont] au déchaînement de rayons gamma produit par une explosion atomique ce qu’est, au doux clapotis d’une pluie d’été, une rafale de mitrailleuse » p. 49.. Cette précision mérite d’être commentée : elle associe à nouveau l’homme et l’axolotl puisque, dans les années 1950, on croyait que le voyage spatial serait très dangereux en raison des rayons cosmiques et, parallèlement, on étudiait les effets mutagènes de la radioactivité sur les axolotls. Enfin, à l’instar de la larve blafarde de l’axolotl qui se transforme en salamandre tigrée, « nouvelle créature […] aux petits yeux brillants, couverte de superbes rayures noires et or » p. 52., l’homme de l’espace devient une sorte d’ange aux capacités physiques et psychiques décuplées. À la fin de la nouvelle, le héros annonce que l’humanité tout entière, en entrant dans l’ère de la conquête de l’espace, est appelée à se métamorphoser. Axolotls (1982) de Caza : Auteur de fantasy, ou « science-fiction mythologique », Caza s’inspire de mythes et de légendes provenant de traditions diverses pour créer ses mondes imaginaires Voir J.-B. Renard, « L’imaginaire mythologique de Caza.... Le récit en bandes dessinées Axolotls mêle l’influence de la nouvelle d’Abernathy, selon les dires de Caza lui-même, aux références mythologiques grecques et hébraïques.Sur une planète inconnue, en un temps indéterminé, vivent les Axolotls, créatures humanoïdes grossières, vertes, flasques, aux mains palmées, vautrées dans des marécages puants. L’un d’eux, nommé Promez, s’extirpe de la boue originelle et, par défi, grimpe sur la statue colossale du dieu Zeutàn. Le feu du ciel s’abat alors sur l’impie, mais en provoquant sa métamorphose en Salamandre, sous le nom de Luz’ifer. Tandis que la statue de Zeutàn s’effondre, tout le peuple des Axolotls, sous l’effet du feu, se transforme en Salamandres. À l’inverse des Axolotls, les Salamandres se tiennent debout, ils sont de couleur rouge, leur peau est couverte d’écailles et ils vivent dans le feu.L’imaginaire zoologique de l’axolotl est ici anthropomorphisé sous la forme d’humanoïdes. S’y ajoutent des références mythologiques manifestes : on reconnaît le mythe grec de Prométhée (Promez) volant le feu à Zeus (Zeutàn = Zeus + Wotan), tout comme le mythe hébraïque de Lucifer (étymologiquement « porteur de lumière ») qui se révolte contre Dieu. Comme souvent chez Caza, un rapprochement peut être fait avec William Blake qui, dans Le Livre d’Urizen (1794), a exploité ce mythe de la rébellion contre Dieu. La métamorphose de l’Axolotl en Salamandre rappelle aussi la légende juive selon laquelle l’Adam primordial était une créature sans intelligence qui se déplaçait en rampant : il n’acquit la posture verticale que lorsque Dieu lui donna une âme L. Ginzberg, Les Légendes des Juifs, Paris, Cerf, 1997,.... Le symbole du feu permet à Caza de faire le lien entre Prométhée, Lucifer et les Salamandres, qu’une croyance magique identifie aux « esprits du feu ». Le Salamandre Luz’ifer est la figure symbolique d’une renaissance, voire d’une résurrection. Du monde aquatique, froid et obscur, où vivent les Axolotls, s’élève un appel quasi christique : « Père, nous as-tu abandonnés ? Nous végétons dans les vallées de l’ombre, tandis que ton front touche aux lumières du ciel ! » Caza, op. cit., p. 43. Après sa mutation, le Salamandre devient un Homo erectus, dans tous les sens du terme : il acquiert la station verticale, passant de l’animalité asservie à l’« humanité » libérée, et son pénis mou d’Axolotl est devenu un phallus triomphant. L’historien de l’art Leo Steinberg a montré que l’érection sexuelle a été un symbole fréquent de la résurrection, depuis Osiris jusqu’au Christ, en passant par les dieux ithyphalliques de l’Antiquité gréco-romaine L. Steinberg, La Sexualité du Christ dans l’art de.... Conclusion Reprenant une idée avancée par Henri Bergson, Caillois considère que les comportements instinctifs des animaux ont leur double dans l’imagination symbolique de l’homme. Ce qui est instinct biologique chez le premier est représentation mythique chez le second Voir R. Caillois, Le Mythe et l’Homme, Paris, Gallimard,.... Par exemple, le comportement de la mante religieuse ou de certaines araignées a pour correspondant le motif mythique de la femelle démoniaque dévorant ou castrant l’homme qu’elle a séduit. Il en est de même pour l’axolotl, dont la néoténie, la possible métamorphose et la capacité de régénération correspondent au mythe du refus de grandir, à l’espérance d’une résurrection et au rêve de l’autoguérison. On trouve d’autres illustrations de cet imaginaire dans la culture contemporaine, quoique de manière marginale, au-delà des trois œuvres présentées plus haut. Ainsi Frank Herbert, auteur du célèbre cycle de science-fiction Dune (1969-1984), a nommé axolotl tank (« caisson axolotl ») un « appareil pour la reproduction d’un être humain vivant à partir de cellules de son cadavre » Dans l’univers ludique enfantin, marqué par les créations japonaises, on trouve une référence explicite à l’axolotl dans quelques personnages des Pokémons, créés en 1996 ainsi Wooper est une figuration simplifiée de l’axolotl avec ses branchies externes et sa queue plate. D’ailleurs le nom Wooper vient de wooper looper, phonétisation anglaise des mots japonais upa rupa (prononcer « oupa loupa ») qui désignent au Japon les axolotls vendus comme animaux domestiques. Le nom français de Wooper est Axoloto ! La créature peut se transformer en Quagsire, qui signifie « le seigneur des marécages », d’où son nom français : Maraiste. Ce n’est que métaphoriquement, enfin, que des auteurs invoquent la figure de l’axolotl. Dans son ouvrage sur les Mexicains (La Jaula de la melancolia : identidad y metamorfosis del Mexicano, 1987), l’anthropologue Roger Bartra considère qu’à l’instar de l’axolotl l’identité mexicaine est larvaire et comme condamnée à rester inachevée. Le philosophe Gilles A. Tiberghien, dans Le Principe de l’axolotl (1990), fait du voyageur contemporain le « lieu d’un devenir qui ne s’accomplit jamais », tandis que la romancière Myriam Donzelot, dans La Métamorphose de l’axolotl(2004), décrit les incertitudes psychologiques de son héroïne. ________________________________________ Références bibliographiques •R. Abernathy, « L’axolotl », in Histoires de cosmonautes, Paris, Le Livre de Poche, 1974, pp. 39-58. •R. W. Balch et David Taylor, « Le culte des OVNI », Psychologie, n° 85, février 1977, pp. 35-41. •J. Bourke, « Popular medicine, customs, and superstitions of the Rio Grande »,The Journal of American Folklore, vol. 7, n° 25, avril-juin 1894, pp. 119-146. •P. 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